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Tumeurs du pancréas

INCIDENCE ET PREVALENCE

Adénocarcinome

La plus fréquente des tumeurs pancréatiques

Age moyen de survenue : 60-70 ans

Sex ratio : 1

Le reste des tumeurs solides est représenté par les tumeurs endocrines et les métastases, qui sont très rares.

Incidence en diminution en France

Très mauvais pronostic : 6-9 mois si métastatique, 18-24 mois si réséqué

Tumeurs endocrines

Beaucoup moins fréquentes, malignité difficile à établie, fréquente si tumeur > 2-3cm. Elles sont non fonctionnelles dans 50% des cas.

Tumeurs kystiques

Découvertes fortuitement +++

Certaines toujours bénignes : cystadénome séreux.

D’autres à potentiel malin : avec un contingent mucineux.

Le cystadénome mucineux ne communique pas avec le système canalaire

Les tumeurs intra-canalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) se développent dans les canaux pancréatiques secondaires et/ou le Wirsung.

Facteurs de risque de l’ADK pancréatique

  • Tabac, avec synergie si affections génétiques prédisposantes (pancréatite chronique héréditaire, cancer pancréatique familial)
  • Obésité
  • Diabète
  • Pancréatite chronique alcoolique/héréditaire
  • ATCD familiaux

Dépistage et traitement préventif de l’ADK pancréatique

Population générale

Pas de dépistage, pas de prévention en dehors de l’arrêt du tabac et de la résection de lésions cancéreuses patentes.

Pour les formes familiales

On peut réaliser un dépistage par imagerie (scanner, IRM, écho-endoscopie)

Diagnostic positif de l’adénocarcinome pancréatique

Clinique

Elle dépend de la localisation du cancer

Tumeurs de la tête

  • Ictère : rétentionnel, progressif, sans rémission ni fièvre + prurit.
  • Douleur épigastrique « solaire » transfixiante, progressive, insomniante, traduit un envahissement local important.
  • AEG +++++ avec amaigrissement massif et rapide
  • Parfois symptômes atypiques : angiocholite, pancréatite aiguë, occlusion…

Tumeurs de la partie gauche du pancréas

  • Rares
  • Douleurs qui traduisent un envahissement de la région cœliaque ou du rétropéritoine

Parfois des métastases hépatiques sont révélatrices

Attention : l’apparition ou l’aggravation d’un diabète chez un homme de plus de 40 ans doit faire évoquer le diagnostic

L’ADK favorise les accidents thrombo-emboliques : y penser

Ce cancer peut être révélé par une dépression.

Biologie

Aucun intérêt du dosage de la lipase

Ca19-9 : intérêt diagnostique limité, peut être utile pour le suivi sous traitement

Chercher une cholestase et un diabète

Imagerie

  • Echographie
  • Scanner : masse hypodense, dilatation de la voie biliaire ou du canal pancréatique en amont de la tumeur
  • Echo endoscopie : si doute ou tumeur de petite taille, permet de guider une ponction.

Confirmation histologique

Indispensable si radio et ou chimiothérapie envisagées, donc en cas de tumeurs non résécables.

Si tumeur résécable, la biopsie n’est pas indispensable

Bilan d’extension

Repose sur un scanner avec injection. Doit être réduit au minimum si l’état du patient est très altéré.

Pronostic

Très mauvais, comme dit précédemment.

Principes de traitement

A visée curative

Duodéno-pancréatectomie céphalique si tumeur de la tête

Spléno-pancréatectomie gauche si tumeur du pancréas gauche

+/- chimiothérapie adjuvante

Traitements palliatifs

Chimiothérapie

Prothèse biliaire

Traitement de la douleur

Maintien d’un état nutritionnel correct

Prise en charge psychologique

Tumeurs endocrines pancréatiques

Diagnostic

  • Syndrome hormonal (insulinomes, gastrinomes…)
  • Syndrome de masse
  • Bilan génétique familial
  • Découverte fortuite

Bilan biologique standard

  • Dosage de la chromogranine A = marqueur de toutes les tumeurs endocrines
  • Autres explorations en fonction des symptômes

Imagerie

  • Scanner
  • Echo-endoscopie
  • Scintigraphie à l’octréotide car récepteurs à la somatostatine en excès au niveau de la tumeur

Cas particulier des TIPMP

Tumeurs kystiques dues à une prolifération mucineuse dans le canal pancréatique principal ou ses branches secondaires

Peuvent être révélées par des crises de pancréatite aigue

Potentiel élevé de dégénérescence

Bilan d’imagerie : scanner, CPRM (=IRM biliopancréatique), écho-endoscopie.

La résection dépend de l’avancée de la tumeur et de l’état du patient.

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INCIDENCE ET PREVALENCE

Adénocarcinome

La plus fréquente des tumeurs pancréatiques

Age moyen de survenue : 60-70 ans

Sex ratio : 1

Le reste des tumeurs solides est représenté par les tumeurs endocrines et les métastases, qui sont très rares.

Incidence en diminution en France

Très mauvais pronostic : 6-9 mois si métastatique, 18-24 mois si réséqué

Tumeurs endocrines

Beaucoup moins fréquentes, malignité difficile à établie, fréquente si tumeur > 2-3cm. Elles sont non fonctionnelles dans 50% des cas.

Tumeurs kystiques

Découvertes fortuitement +++

Certaines toujours bénignes : cystadénome séreux.

D’autres à potentiel malin : avec un contingent mucineux.

Le cystadénome mucineux ne communique pas avec le système canalaire

Les tumeurs intra-canalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) se développent dans les canaux pancréatiques secondaires et/ou le Wirsung.

Facteurs de risque de l’ADK pancréatique

  • Tabac, avec synergie si affections génétiques prédisposantes (pancréatite chronique héréditaire, cancer pancréatique familial)
  • Obésité
  • Diabète
  • Pancréatite chronique alcoolique/héréditaire
  • ATCD familiaux

Dépistage et traitement préventif de l’ADK pancréatique

Population générale

Pas de dépistage, pas de prévention en dehors de l’arrêt du tabac et de la résection de lésions cancéreuses patentes.

Pour les formes familiales

On peut réaliser un dépistage par imagerie (scanner, IRM, écho-endoscopie)

Diagnostic positif de l’adénocarcinome pancréatique

Clinique

Elle dépend de la localisation du cancer

Tumeurs de la tête

  • Ictère : rétentionnel, progressif, sans rémission ni fièvre + prurit.
  • Douleur épigastrique « solaire » transfixiante, progressive, insomniante, traduit un envahissement local important.
  • AEG +++++ avec amaigrissement massif et rapide
  • Parfois symptômes atypiques : angiocholite, pancréatite aiguë, occlusion…

Tumeurs de la partie gauche du pancréas

  • Rares
  • Douleurs qui traduisent un envahissement de la région cœliaque ou du rétropéritoine

Parfois des métastases hépatiques sont révélatrices

Attention : l’apparition ou l’aggravation d’un diabète chez un homme de plus de 40 ans doit faire évoquer le diagnostic

L’ADK favorise les accidents thrombo-emboliques : y penser

Ce cancer peut être révélé par une dépression.

Biologie

Aucun intérêt du dosage de la lipase

Ca19-9 : intérêt diagnostique limité, peut être utile pour le suivi sous traitement

Chercher une cholestase et un diabète

Imagerie

  • Echographie
  • Scanner : masse hypodense, dilatation de la voie biliaire ou du canal pancréatique en amont de la tumeur
  • Echo endoscopie : si doute ou tumeur de petite taille, permet de guider une ponction.

Confirmation histologique

Indispensable si radio et ou chimiothérapie envisagées, donc en cas de tumeurs non résécables.

Si tumeur résécable, la biopsie n’est pas indispensable

Bilan d’extension

Repose sur un scanner avec injection. Doit être réduit au minimum si l’état du patient est très altéré.

Pronostic

Très mauvais, comme dit précédemment.

Principes de traitement

A visée curative

Duodéno-pancréatectomie céphalique si tumeur de la tête

Spléno-pancréatectomie gauche si tumeur du pancréas gauche

+/- chimiothérapie adjuvante

Traitements palliatifs

Chimiothérapie

Prothèse biliaire

Traitement de la douleur

Maintien d’un état nutritionnel correct

Prise en charge psychologique

Tumeurs endocrines pancréatiques

Diagnostic

  • Syndrome hormonal (insulinomes, gastrinomes…)
  • Syndrome de masse
  • Bilan génétique familial
  • Découverte fortuite

Bilan biologique standard

  • Dosage de la chromogranine A = marqueur de toutes les tumeurs endocrines
  • Autres explorations en fonction des symptômes

Imagerie

  • Scanner
  • Echo-endoscopie
  • Scintigraphie à l’octréotide car récepteurs à la somatostatine en excès au niveau de la tumeur

Cas particulier des TIPMP

Tumeurs kystiques dues à une prolifération mucineuse dans le canal pancréatique principal ou ses branches secondaires

Peuvent être révélées par des crises de pancréatite aigue

Potentiel élevé de dégénérescence

Bilan d’imagerie : scanner, CPRM (=IRM biliopancréatique), écho-endoscopie.

La résection dépend de l’avancée de la tumeur et de l’état du patient.