- Hépato-Gastro-Entérologie
- UE 9
- Item 305
Important
Tumeurs du pancréas
INCIDENCE ET PREVALENCE
Adénocarcinome
La plus fréquente des tumeurs pancréatiques
Age moyen de survenue : 60-70 ans
Sex ratio : 1
Le reste des tumeurs solides est représenté par les tumeurs endocrines et les métastases, qui sont très rares.
Incidence en diminution en France
Très mauvais pronostic : 6-9 mois si métastatique, 18-24 mois si réséqué
Tumeurs endocrines
Beaucoup moins fréquentes, malignité difficile à établie, fréquente si tumeur > 2-3cm. Elles sont non fonctionnelles dans 50% des cas.
Tumeurs kystiques
Découvertes fortuitement +++
Certaines toujours bénignes : cystadénome séreux.
D’autres à potentiel malin : avec un contingent mucineux.
Le cystadénome mucineux ne communique pas avec le système canalaire
Les tumeurs intra-canalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) se développent dans les canaux pancréatiques secondaires et/ou le Wirsung.
Facteurs de risque de l’ADK pancréatique
- Tabac, avec synergie si affections génétiques prédisposantes (pancréatite chronique héréditaire, cancer pancréatique familial)
- Obésité
- Diabète
- Pancréatite chronique alcoolique/héréditaire
- ATCD familiaux
Dépistage et traitement préventif de l’ADK pancréatique
Population générale
Pas de dépistage, pas de prévention en dehors de l’arrêt du tabac et de la résection de lésions cancéreuses patentes.
Pour les formes familiales
On peut réaliser un dépistage par imagerie (scanner, IRM, écho-endoscopie)
Diagnostic positif de l’adénocarcinome pancréatique
Clinique
Elle dépend de la localisation du cancer
Tumeurs de la tête
- Ictère : rétentionnel, progressif, sans rémission ni fièvre + prurit.
- Douleur épigastrique « solaire » transfixiante, progressive, insomniante, traduit un envahissement local important.
- AEG +++++ avec amaigrissement massif et rapide
- Parfois symptômes atypiques : angiocholite, pancréatite aiguë, occlusion…
Tumeurs de la partie gauche du pancréas
- Rares
- Douleurs qui traduisent un envahissement de la région cœliaque ou du rétropéritoine
Parfois des métastases hépatiques sont révélatrices
Attention : l’apparition ou l’aggravation d’un diabète chez un homme de plus de 40 ans doit faire évoquer le diagnostic
L’ADK favorise les accidents thrombo-emboliques : y penser
Ce cancer peut être révélé par une dépression.
Biologie
Aucun intérêt du dosage de la lipase
Ca19-9 : intérêt diagnostique limité, peut être utile pour le suivi sous traitement
Chercher une cholestase et un diabète
Imagerie
- Echographie
- Scanner : masse hypodense, dilatation de la voie biliaire ou du canal pancréatique en amont de la tumeur
- Echo endoscopie : si doute ou tumeur de petite taille, permet de guider une ponction.
Confirmation histologique
Indispensable si radio et ou chimiothérapie envisagées, donc en cas de tumeurs non résécables.
Si tumeur résécable, la biopsie n’est pas indispensable
Bilan d’extension
Repose sur un scanner avec injection. Doit être réduit au minimum si l’état du patient est très altéré.
Pronostic
Très mauvais, comme dit précédemment.
Principes de traitement
A visée curative
Duodéno-pancréatectomie céphalique si tumeur de la tête
Spléno-pancréatectomie gauche si tumeur du pancréas gauche
+/- chimiothérapie adjuvante
Traitements palliatifs
Chimiothérapie
Prothèse biliaire
Traitement de la douleur
Maintien d’un état nutritionnel correct
Prise en charge psychologique
Tumeurs endocrines pancréatiques
Diagnostic
- Syndrome hormonal (insulinomes, gastrinomes…)
- Syndrome de masse
- Bilan génétique familial
- Découverte fortuite
Bilan biologique standard
- Dosage de la chromogranine A = marqueur de toutes les tumeurs endocrines
- Autres explorations en fonction des symptômes
Imagerie
- Scanner
- Echo-endoscopie
- Scintigraphie à l’octréotide car récepteurs à la somatostatine en excès au niveau de la tumeur
Cas particulier des TIPMP
Tumeurs kystiques dues à une prolifération mucineuse dans le canal pancréatique principal ou ses branches secondaires
Peuvent être révélées par des crises de pancréatite aigue
Potentiel élevé de dégénérescence
Bilan d’imagerie : scanner, CPRM (=IRM biliopancréatique), écho-endoscopie.
La résection dépend de l’avancée de la tumeur et de l’état du patient.
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INCIDENCE ET PREVALENCE
Adénocarcinome
La plus fréquente des tumeurs pancréatiques
Age moyen de survenue : 60-70 ans
Sex ratio : 1
Le reste des tumeurs solides est représenté par les tumeurs endocrines et les métastases, qui sont très rares.
Incidence en diminution en France
Très mauvais pronostic : 6-9 mois si métastatique, 18-24 mois si réséqué
Tumeurs endocrines
Beaucoup moins fréquentes, malignité difficile à établie, fréquente si tumeur > 2-3cm. Elles sont non fonctionnelles dans 50% des cas.
Tumeurs kystiques
Découvertes fortuitement +++
Certaines toujours bénignes : cystadénome séreux.
D’autres à potentiel malin : avec un contingent mucineux.
Le cystadénome mucineux ne communique pas avec le système canalaire
Les tumeurs intra-canalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) se développent dans les canaux pancréatiques secondaires et/ou le Wirsung.
Facteurs de risque de l’ADK pancréatique
- Tabac, avec synergie si affections génétiques prédisposantes (pancréatite chronique héréditaire, cancer pancréatique familial)
- Obésité
- Diabète
- Pancréatite chronique alcoolique/héréditaire
- ATCD familiaux
Dépistage et traitement préventif de l’ADK pancréatique
Population générale
Pas de dépistage, pas de prévention en dehors de l’arrêt du tabac et de la résection de lésions cancéreuses patentes.
Pour les formes familiales
On peut réaliser un dépistage par imagerie (scanner, IRM, écho-endoscopie)
Diagnostic positif de l’adénocarcinome pancréatique
Clinique
Elle dépend de la localisation du cancer
Tumeurs de la tête
- Ictère : rétentionnel, progressif, sans rémission ni fièvre + prurit.
- Douleur épigastrique « solaire » transfixiante, progressive, insomniante, traduit un envahissement local important.
- AEG +++++ avec amaigrissement massif et rapide
- Parfois symptômes atypiques : angiocholite, pancréatite aiguë, occlusion…
Tumeurs de la partie gauche du pancréas
- Rares
- Douleurs qui traduisent un envahissement de la région cœliaque ou du rétropéritoine
Parfois des métastases hépatiques sont révélatrices
Attention : l’apparition ou l’aggravation d’un diabète chez un homme de plus de 40 ans doit faire évoquer le diagnostic
L’ADK favorise les accidents thrombo-emboliques : y penser
Ce cancer peut être révélé par une dépression.
Biologie
Aucun intérêt du dosage de la lipase
Ca19-9 : intérêt diagnostique limité, peut être utile pour le suivi sous traitement
Chercher une cholestase et un diabète
Imagerie
- Echographie
- Scanner : masse hypodense, dilatation de la voie biliaire ou du canal pancréatique en amont de la tumeur
- Echo endoscopie : si doute ou tumeur de petite taille, permet de guider une ponction.
Confirmation histologique
Indispensable si radio et ou chimiothérapie envisagées, donc en cas de tumeurs non résécables.
Si tumeur résécable, la biopsie n’est pas indispensable
Bilan d’extension
Repose sur un scanner avec injection. Doit être réduit au minimum si l’état du patient est très altéré.
Pronostic
Très mauvais, comme dit précédemment.
Principes de traitement
A visée curative
Duodéno-pancréatectomie céphalique si tumeur de la tête
Spléno-pancréatectomie gauche si tumeur du pancréas gauche
+/- chimiothérapie adjuvante
Traitements palliatifs
Chimiothérapie
Prothèse biliaire
Traitement de la douleur
Maintien d’un état nutritionnel correct
Prise en charge psychologique
Tumeurs endocrines pancréatiques
Diagnostic
- Syndrome hormonal (insulinomes, gastrinomes…)
- Syndrome de masse
- Bilan génétique familial
- Découverte fortuite
Bilan biologique standard
- Dosage de la chromogranine A = marqueur de toutes les tumeurs endocrines
- Autres explorations en fonction des symptômes
Imagerie
- Scanner
- Echo-endoscopie
- Scintigraphie à l’octréotide car récepteurs à la somatostatine en excès au niveau de la tumeur
Cas particulier des TIPMP
Tumeurs kystiques dues à une prolifération mucineuse dans le canal pancréatique principal ou ses branches secondaires
Peuvent être révélées par des crises de pancréatite aigue
Potentiel élevé de dégénérescence
Bilan d’imagerie : scanner, CPRM (=IRM biliopancréatique), écho-endoscopie.
La résection dépend de l’avancée de la tumeur et de l’état du patient.