- Neuro. et Neurochir.
- UE 5
- Item 129
Important
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Troubles de la marche et de l'équilibre chez le sujet âgé
Les différents troubles de l’équilibre
- MARCHE DÉFICITAIRE liée à une atteinte motrice (pyramidale, nerveuse, neuromusculaire ou musculaire)
- MARCHE ATAXIQUE (vestibulaire, proprioceptive, cérébelleuse)
- MARCHE PARKINSONIENNE (petits pas, freezing, rétropulsion)
- ASTASIE-ABASIE (instabilité à la position debout avec rétropulsion, en l’absence de syndrome pyramidal ou extrapyramidal. Cela se retrouve dans les atteintes frontales ou lacunaires par exemple.
- DOULOUREUSE : liée à une atteinte rhumatologique (arthrose), vasculaire (AOMI) ou neurologique (sciatalgie)
- PSYCHIQUE : ils vont de la marche précautionneuse à la stasobasophobie du syndrome post-chute
Facteurs favorisants et causes de chutes
- IATROGÈNE : facteur très fréquemment retrouvé, les médicaments responsables sont le plus souvent les benzodiazépines (effets sédatif), les antihypertenseurs (hypotension orthostatique), les neuroleptiques (syndromes parkinsoniens), antidépresseurs (troubles du rythme cardiaque).
- CARDIOVASCULAIRES : troubles du rythme et de la conduction cardiaque, hypotension orthostatique, rétrécissement aortique serré.
- NEUROLOGIQUES : Ataxie, troubles des réflexes posturaux, AIT vertébro-basilaire (dérobement brutal des membres inférieurs).
- MÉCANIQUES : rhumatologiques (arthrose) ou orthopédique (prothèse de genou ou de hanche).
- AUTRES : hypoglycémie, troubles ioniques, anémie, troubles de l’acuité visuelle, trouble psychogène.
- EXTRINSÈQUE : liés à l’habitat, l’environnement : douche ou parquet glissant, domicile mal éclairé.
Conséquences des chutes
- FRACTURES (5% des chutes causent une fracture dont 25% concernent le col du fémur), et traumatismes (plaies, hématomes, rhabdomyolyse).
- IMMOBILISATION : Escarre, pneumopathie, confusion, déshydratation.
- PSYCHOSOCIALES : Stress, perte d’autonomie, surprotection de la part de l’entourage avec augmentation de la dépendance.
- SYNDROME POST-CHUTE : survient dans les jours suivant une chute chez la personne âgée, provoquant une diminution de l’autonomie sans cause retrouvée à l’examen clinique. A la phase aiguë on assiste à une anxiété et un refus de mobilisation alors qu’après un certain temps les patients présentent une régression psychomotrice, une rétropulsion et un confinement à domicile. L’évolution est favorable en cas de prise en charge précoce, sinon elle se fait progressivement vers une grabatisation irréversible.
Mesures préventives des chutes
- HYGIÈNE DE VIE : Nutritionnelle, état général, prise en charge d’une ostéoporose, maintien d’une activité intellectuelle, rompre avec l’isolement du patient.
- PRISE EN CHARGE DES DOULEURS (antalgie non sédatives, prothèses, etc.).
- PRISE EN CHARGES DES PROBLÈMES DE VUE ET D’AUDITION qui peuvent se surajouter aux autres facteurs de risque.
- PRISE EN CHARGE D’UN TROUBLE DE LA MARCHE OU DE L’ÉQUILIBRE : Kinésithérapie, rééducation, aide à la marche, fauteuil roulant.
- RÉÉVALUATION RÉGULIÈRE DE L’ENSEMBLE DES TRAITEMENTS du patient et arrêt des traitements non justifiés.
- SUPPRIMER LES FACTEURS DE CHUTES liés à l’habitat, organiser l’aménagement du domicile.
Conduite à tenir
- CLINIQUE : Examen cardiovasculaire (mesure de la fréquence cardiaque, recherche d’une hypotension orthostatique, recherche d’un trouble du rythme) ; recherche d’une lésion traumatique ; examen neurologique complet (avec examen de la marche et de l’équilibre et des réflexes posturaux) ; examen ostéoarticulaire
- PARACLINIQUE : les examens ne seront pas systématiques, ils dépendront de l’orientation clinique. On pourra par exemple demander un ECG, une glycémie, un ionogramme, un bilan phosphocalcique, une NFS, un dosage de vitamine D, un dosage des CPK (en cas d’immobilisation prolongée au sol), un scanner cérébral, etc.
Prise en charge
- TRAITEMENT DES CONSÉQUENCES DE LA CHUTE : fractures, plaies, douleurs, anxiété, déshydratation, dénutrition, et prévention du syndrome post chute avec une reprise de la marche le jour même en l’absence de contre-indication.
- TRAITEMENT DES CAUSES DE LA CHUTE : pathologie cardiovasculaire, neurologique, rhumatologique, etc.
- MESURES DE MAINTIEN DE L’AUTONOMIE : Reprise immédiate des activités de la vie quotidienne. En cas d’hospitalisation : organiser le retour à domicile et lutter contre l’isolement et la dépression. Prévoir les soins infirmiers et le travail de kinésithérapie (équilibre, apprendre à se relever une fois au sol, musculature des membres inférieurs, etc.)
Les différents troubles de l’équilibre
- MARCHE DÉFICITAIRE liée à une atteinte motrice (pyramidale, nerveuse, neuromusculaire ou musculaire)
- MARCHE ATAXIQUE (vestibulaire, proprioceptive, cérébelleuse)
- MARCHE PARKINSONIENNE (petits pas, freezing, rétropulsion)
- ASTASIE-ABASIE (instabilité à la position debout avec rétropulsion, en l’absence de syndrome pyramidal ou extrapyramidal. Cela se retrouve dans les atteintes frontales ou lacunaires par exemple.
- DOULOUREUSE : liée à une atteinte rhumatologique (arthrose), vasculaire (AOMI) ou neurologique (sciatalgie)
- PSYCHIQUE : ils vont de la marche précautionneuse à la stasobasophobie du syndrome post-chute
Facteurs favorisants et causes de chutes
- IATROGÈNE : facteur très fréquemment retrouvé, les médicaments responsables sont le plus souvent les benzodiazépines (effets sédatif), les antihypertenseurs (hypotension orthostatique), les neuroleptiques (syndromes parkinsoniens), antidépresseurs (troubles du rythme cardiaque).
- CARDIOVASCULAIRES : troubles du rythme et de la conduction cardiaque, hypotension orthostatique, rétrécissement aortique serré.
- NEUROLOGIQUES : Ataxie, troubles des réflexes posturaux, AIT vertébro-basilaire (dérobement brutal des membres inférieurs).
- MÉCANIQUES : rhumatologiques (arthrose) ou orthopédique (prothèse de genou ou de hanche).
- AUTRES : hypoglycémie, troubles ioniques, anémie, troubles de l’acuité visuelle, trouble psychogène.
- EXTRINSÈQUE : liés à l’habitat, l’environnement : douche ou parquet glissant, domicile mal éclairé.
Conséquences des chutes
- FRACTURES (5% des chutes causent une fracture dont 25% concernent le col du fémur), et traumatismes (plaies, hématomes, rhabdomyolyse).
- IMMOBILISATION : Escarre, pneumopathie, confusion, déshydratation.
- PSYCHOSOCIALES : Stress, perte d’autonomie, surprotection de la part de l’entourage avec augmentation de la dépendance.
- SYNDROME POST-CHUTE : survient dans les jours suivant une chute chez la personne âgée, provoquant une diminution de l’autonomie sans cause retrouvée à l’examen clinique. A la phase aiguë on assiste à une anxiété et un refus de mobilisation alors qu’après un certain temps les patients présentent une régression psychomotrice, une rétropulsion et un confinement à domicile. L’évolution est favorable en cas de prise en charge précoce, sinon elle se fait progressivement vers une grabatisation irréversible.
Mesures préventives des chutes
- HYGIÈNE DE VIE : Nutritionnelle, état général, prise en charge d’une ostéoporose, maintien d’une activité intellectuelle, rompre avec l’isolement du patient.
- PRISE EN CHARGE DES DOULEURS (antalgie non sédatives, prothèses, etc.).
- PRISE EN CHARGES DES PROBLÈMES DE VUE ET D’AUDITION qui peuvent se surajouter aux autres facteurs de risque.
- PRISE EN CHARGE D’UN TROUBLE DE LA MARCHE OU DE L’ÉQUILIBRE : Kinésithérapie, rééducation, aide à la marche, fauteuil roulant.
- RÉÉVALUATION RÉGULIÈRE DE L’ENSEMBLE DES TRAITEMENTS du patient et arrêt des traitements non justifiés.
- SUPPRIMER LES FACTEURS DE CHUTES liés à l’habitat, organiser l’aménagement du domicile.
Conduite à tenir
- CLINIQUE : Examen cardiovasculaire (mesure de la fréquence cardiaque, recherche d’une hypotension orthostatique, recherche d’un trouble du rythme) ; recherche d’une lésion traumatique ; examen neurologique complet (avec examen de la marche et de l’équilibre et des réflexes posturaux) ; examen ostéoarticulaire
- PARACLINIQUE : les examens ne seront pas systématiques, ils dépendront de l’orientation clinique. On pourra par exemple demander un ECG, une glycémie, un ionogramme, un bilan phosphocalcique, une NFS, un dosage de vitamine D, un dosage des CPK (en cas d’immobilisation prolongée au sol), un scanner cérébral, etc.
Prise en charge
- TRAITEMENT DES CONSÉQUENCES DE LA CHUTE : fractures, plaies, douleurs, anxiété, déshydratation, dénutrition, et prévention du syndrome post chute avec une reprise de la marche le jour même en l’absence de contre-indication.
- TRAITEMENT DES CAUSES DE LA CHUTE : pathologie cardiovasculaire, neurologique, rhumatologique, etc.
- MESURES DE MAINTIEN DE L’AUTONOMIE : Reprise immédiate des activités de la vie quotidienne. En cas d’hospitalisation : organiser le retour à domicile et lutter contre l’isolement et la dépression. Prévoir les soins infirmiers et le travail de kinésithérapie (équilibre, apprendre à se relever une fois au sol, musculature des membres inférieurs, etc.)