Important
Soins palliatifs pluridisciplinaires : Accompagnement de la personne malade et de son entourage
Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en phase palliative ou terminale d'une maladie grave, chronique ou létale (2).
Accompagnement de la personne malade et de son entourage.
Principaux repères éthiques
Soins palliatifs: Accompagnement
Toute personne a le droit d’être informée de son état de santé.
L’information qui lui est délivrée doit être claire, loyale et appropriée à l’état de santé du patient. Aussi le médecin se doit-il d’expliquer la maladie et l’évolution attendue, avec ou sans traitement.
- Dans le cas de l’annonce d’une maladie grave, le choc initial est généralement suivi d’une phase de déni.
- Puis vient une phase de combat, où le patient tente de faire porter la responsabilité à une autre personne, éventuellement le médecin lui-même.
- La dernière phase est la phase de deuil, où le malade accepte la maladie.
Un patient en mesure d’exprimer sa volonté a tout à fait le droit de refuser tout traitement. Son refus doit être répété dans un délai raisonnable. En dehors des situations d’urgence, le médecin a obligation de respecter ce refus.
La décision du patient doit être inscrite dans son dossier médical.
Le médecin informe le patient, s’assure de sa bonne compréhension, et tente de le convaincre du bienfondé des soins.
Si besoin, il peut faire appel à un collègue pour persuader le patient.
En phase terminale, il convient d’expliquer au patient les conséquences de son choix de refuser le traitement qui lui est proposé.
On retiendra qu’il faut toujours respecter la volonté du patient.
Lorsque le patient est hors d’état de s’exprimer, c’est au médecin de décider de la limitation éventuelle des soins. Il se doit de rechercher des directives anticipées du patient, de recueillir l’avis de la personne de confiance et de respecter une procédure collégiale.
La décision est là-aussi inscrite au dossier du patient.
Certains repères éthiques permettent la prise de décision en phase palliative.
D’un point de vue légal, c’est la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Léonetti, qui régit les soins palliatifs.
Les soins jugés disproportionnés ou inutiles, ayant pour but le maintien artificiel de la vie, peuvent être interrompus.
On assure dans tous les cas la continuité des soins.
Il est à noter que l’on peut proposer des traitements dans l’intention de soulager la souffrance même s’ils risquent d’abréger la vie (c’est le double effet).
Dans tous les cas, le patient et/ou ses proches doivent être informés des décisions prises, qui sont inscrites au dossier médical.
Au cœur de la loi Léonetti : la prise en compte de la volonté des personnes, qui doit toujours être recherchée et écoutée.
Les soins palliatifs soulèvent des questions sociétales : Comment éviter de souffrir inutilement, de subir un acharnement thérapeutique ? Peut-on être soulagé de sa souffrance ? Comment faire connaître sa volonté ?
Les directives anticipées permettent en partie d’y répondre.
Ce document écrit, daté et signé par son auteur, est valide 3 ans, modifiable et révocable à tout moment.
Il permet à chacun de faire connaître ses choix en amont d’une phase critique.
La personne de confiance, c’est-à-dire la personne désignée par le patient pour le représenter, peut aider à interpréter les directives anticipées.
Précisons deux termes qu’il est important de distinguer dans le cadre des soins palliatifs.
- L’abstention de traitement désigne la décision de n’entreprendre aucun traitement autre que ceux améliorant le confort du patient.
- La limitation et l’arrêt des thérapeutiques actives désigne la non-instauration ou la non-optimisation d’une thérapeutique curative ou de suppléance d’organe et l’arrêt des traitements de suppléance vitale ou de traitement curatif. Sa conséquence peut être d’avancer la fin de vie.
La limitation ou l’arrêt des thérapeutiques doit faire l’objet d’une procédure collégiale afin de désigner notamment les thérapeutiques que l’on juge relever d’une obstination déraisonnable.
L’équipe soignante se concerte, un autre médecin sans lien hiérarchique avec le médecin référent étant appelé pour discuter du dossier.
L’avis d’un deuxième consultant peut être demandé si les médecins en ressentent la nécessité.
Les thérapeutiques doivent être justifiées en fonction du bien qu’elles feront au patient. Dans tous les cas, les soins de bouche doivent être poursuivis.
Les mesures d’hydratation dépendent des signes cliniques de déshydratation.
L’alimentation est arrêtée au moment de l’agonie.
Les autres traitements restent justifiés s’ils sont à visée antalgique ou de confort.
Soins palliatifs pluridisciplinaires chez un malade en phase palliative ou terminale d'une maladie grave, chronique ou létale (2).
Accompagnement de la personne malade et de son entourage.
Principaux repères éthiques
Soins palliatifs: Accompagnement
Toute personne a le droit d’être informée de son état de santé.
L’information qui lui est délivrée doit être claire, loyale et appropriée à l’état de santé du patient. Aussi le médecin se doit-il d’expliquer la maladie et l’évolution attendue, avec ou sans traitement.
- Dans le cas de l’annonce d’une maladie grave, le choc initial est généralement suivi d’une phase de déni.
- Puis vient une phase de combat, où le patient tente de faire porter la responsabilité à une autre personne, éventuellement le médecin lui-même.
- La dernière phase est la phase de deuil, où le malade accepte la maladie.
Un patient en mesure d’exprimer sa volonté a tout à fait le droit de refuser tout traitement. Son refus doit être répété dans un délai raisonnable. En dehors des situations d’urgence, le médecin a obligation de respecter ce refus.
La décision du patient doit être inscrite dans son dossier médical.
Le médecin informe le patient, s’assure de sa bonne compréhension, et tente de le convaincre du bienfondé des soins.
Si besoin, il peut faire appel à un collègue pour persuader le patient.
En phase terminale, il convient d’expliquer au patient les conséquences de son choix de refuser le traitement qui lui est proposé.
On retiendra qu’il faut toujours respecter la volonté du patient.
Lorsque le patient est hors d’état de s’exprimer, c’est au médecin de décider de la limitation éventuelle des soins. Il se doit de rechercher des directives anticipées du patient, de recueillir l’avis de la personne de confiance et de respecter une procédure collégiale.
La décision est là-aussi inscrite au dossier du patient.
Certains repères éthiques permettent la prise de décision en phase palliative.
D’un point de vue légal, c’est la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Léonetti, qui régit les soins palliatifs.
Les soins jugés disproportionnés ou inutiles, ayant pour but le maintien artificiel de la vie, peuvent être interrompus.
On assure dans tous les cas la continuité des soins.
Il est à noter que l’on peut proposer des traitements dans l’intention de soulager la souffrance même s’ils risquent d’abréger la vie (c’est le double effet).
Dans tous les cas, le patient et/ou ses proches doivent être informés des décisions prises, qui sont inscrites au dossier médical.
Au cœur de la loi Léonetti : la prise en compte de la volonté des personnes, qui doit toujours être recherchée et écoutée.
Les soins palliatifs soulèvent des questions sociétales : Comment éviter de souffrir inutilement, de subir un acharnement thérapeutique ? Peut-on être soulagé de sa souffrance ? Comment faire connaître sa volonté ?
Les directives anticipées permettent en partie d’y répondre.
Ce document écrit, daté et signé par son auteur, est valide 3 ans, modifiable et révocable à tout moment.
Il permet à chacun de faire connaître ses choix en amont d’une phase critique.
La personne de confiance, c’est-à-dire la personne désignée par le patient pour le représenter, peut aider à interpréter les directives anticipées.
Précisons deux termes qu’il est important de distinguer dans le cadre des soins palliatifs.
- L’abstention de traitement désigne la décision de n’entreprendre aucun traitement autre que ceux améliorant le confort du patient.
- La limitation et l’arrêt des thérapeutiques actives désigne la non-instauration ou la non-optimisation d’une thérapeutique curative ou de suppléance d’organe et l’arrêt des traitements de suppléance vitale ou de traitement curatif. Sa conséquence peut être d’avancer la fin de vie.
La limitation ou l’arrêt des thérapeutiques doit faire l’objet d’une procédure collégiale afin de désigner notamment les thérapeutiques que l’on juge relever d’une obstination déraisonnable.
L’équipe soignante se concerte, un autre médecin sans lien hiérarchique avec le médecin référent étant appelé pour discuter du dossier.
L’avis d’un deuxième consultant peut être demandé si les médecins en ressentent la nécessité.
Les thérapeutiques doivent être justifiées en fonction du bien qu’elles feront au patient. Dans tous les cas, les soins de bouche doivent être poursuivis.
Les mesures d’hydratation dépendent des signes cliniques de déshydratation.
L’alimentation est arrêtée au moment de l’agonie.
Les autres traitements restent justifiés s’ils sont à visée antalgique ou de confort.