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Pathologie hémorroïdaire

Physiopathologie

Les hémorroïdes sont des structures vasculaires normales :

  • les hémorroïdes externes sous-cutanées au niveau de la marge anale
  • les hémorroïdes internes sous-muqueuses au-dessus de la ligne pectinée (participent à la continence fine du sphincter anale et à la discrimination).

Facteurs de risque

  • Hérédité
  • Alimentation épicée, alcool
  • Troubles du transit, efforts de poussée répétés (trompette…)
  • Episodes de la vie génitale : grossesse, accouchements
  • Obésité
  • Station assise prolongée

2 théories

  • Théorie vasculaire : ouverture de shunts artério-veineux › thromboses et saignements
  • Théorie mécanique : dégradation du tissu de soutien appelé ligament de Parks › prolapsus

Examen proctologique

  • Inspection de la marge anale
  • Toucher rectal : tonus sphinctérien, tumeur, prostate
  • Anuscopie
  • Pathologie hémorroïdaire externe : thrombose
  • Interne : prolapsus/saignement

Diagnostic

Les hémorroïdes sont le plus souvent asymptomatiques

Douleurs

Crise fluxionnaire

  • Pesanteurs, brûlures, prurit anal lors des épisodes de défécation
  • Œdème et hémorroïdes congestives à l’examen physique
  • Résolution spontanée en quelques jours
  • Déclenchée par l’alcool, les plats épicés, le sport intense, les troubles du transit…

Thrombose hémorroïdaire externe

  • Douleur anale aigue et vive et non rythmée par la défécation
  • Tuméfaction de la marge anale : dure, bleue et douloureuse au toucher, de la taille d’une cerise, +/-œdème péri thrombotique
  • Résolution spontanée en quelques semaines ou élimination du caillot par une excision cutanée sous anesthésie locale
  • Peut laisser une cicatrice appelée marisque

Thrombose hémorroïdaire interne

Avec prolapsus :

  • Douleur anale vive brutale
  • Hémorroïdes extériorisées : rouges ou noirâtres, avec suintement séré-hémorragique
  • Evolution spontanément favorable

Sans prolapsus :

  • Diagnostic plus difficile
  • Douleur intra-canalaire
  • Tuméfaction dure sensible au toucher rectal

Diagnostics différentiels devant une douleur anale aigue

Avec anomalie à l’inspection :

  • Fissure anale
  • Abcès de la marge anale
  • Herpès anal

Sans anomalie à l’inspection

  • Abcès intra-canalaire
  • Fécalome

Penser au cancer si tuméfaction non douloureuse

Rectorragies

Saignement des hémorroïdes internes

C’est un saignement rouge indolore contemporain de la défécation, de faible abondance, sans méléna ni caillot.

Attention : les hémorroïdes ne sont jamais responsables d’une anémie par carence martiale, il faut réaliser une coloscopie pour éliminer un cancer colo-rectal.

Prolapsus

Procidence hémorroïdaire interne

  • Gêne anale, suintements
  • Examen physique : tuméfaction œdémateuse souple spontanée ou objectivée en poussée
  • Stade 1 : hémorroïdes non procidences congestives
  • Stade 2 : hémorroïdes procidences à l’effort, spontanément réductibles
  • Stade 3 : hémorroïdes procidences à l’effort, nécessitant une réduction manuelle
  • Stade 4 : procidence permanente non réductible

Traitement

Règles hygiéno-diététiques systématiques

  • Eviter l’alcool et les épices
  • Régularisation du transit
  • Suppression des facteurs favorisants

Traitement médical en 1ère intention

  • Voie générale : antalgiques de niveau 1 et 2, AINS (corticoïdes si AINS contre-indiqués), phlébotoniques
  • Antalgiques locaux anti-inflammatoires (proctolog en suppositoire ou pommade)
  • Régulateurs du transit : seuls traitements applicables au long cours

traitement instrumental en 2ème intention

Plusieurs séances réalisées en consultation, contre-indiqué en cas de crohn ano-périnéal, fissure anale, troubles de l’hémostase, anticoagulant, thrombose œdémateuse

Excision d’un caillot sanguin sous anesthésie locale :

  • Thrombose externe : si hyperalgique ou échec du traitement médical
  • Traitement instrumental : toujours associés à la régularisation du transit
  • Ligature élastique : si procidence de stade 2 ou 3 ou hémorragie hémorroïdaire
  • Photo-coagulation infrarouge : hémorragie hémorroïdaire
  • Sclérose : hémorragie hémorroïdaire

Traitement chirurgical en dernier recours (hémorroïdes internes) sous antibioprophylaxie

  • Hemorroïdectomie des 3 paquets (intervention de Milligan Morgan, référence), avec cicatrisation dirigée des plaies laissées en place
  • Hémorroïdopexie par agrafage circulaire à la pince mécanique (intervention de Longo) : seulement pour les prolapsus stade 2 ou 3 , sinon récidives.
  • Ligature des artères hemorroïdales sous contrôle Doppler.

Physiopathologie

Les hémorroïdes sont des structures vasculaires normales :

  • les hémorroïdes externes sous-cutanées au niveau de la marge anale
  • les hémorroïdes internes sous-muqueuses au-dessus de la ligne pectinée (participent à la continence fine du sphincter anale et à la discrimination).

Facteurs de risque

  • Hérédité
  • Alimentation épicée, alcool
  • Troubles du transit, efforts de poussée répétés (trompette…)
  • Episodes de la vie génitale : grossesse, accouchements
  • Obésité
  • Station assise prolongée

2 théories

  • Théorie vasculaire : ouverture de shunts artério-veineux › thromboses et saignements
  • Théorie mécanique : dégradation du tissu de soutien appelé ligament de Parks › prolapsus

Examen proctologique

  • Inspection de la marge anale
  • Toucher rectal : tonus sphinctérien, tumeur, prostate
  • Anuscopie
  • Pathologie hémorroïdaire externe : thrombose
  • Interne : prolapsus/saignement

Diagnostic

Les hémorroïdes sont le plus souvent asymptomatiques

Douleurs

Crise fluxionnaire

  • Pesanteurs, brûlures, prurit anal lors des épisodes de défécation
  • Œdème et hémorroïdes congestives à l’examen physique
  • Résolution spontanée en quelques jours
  • Déclenchée par l’alcool, les plats épicés, le sport intense, les troubles du transit…

Thrombose hémorroïdaire externe

  • Douleur anale aigue et vive et non rythmée par la défécation
  • Tuméfaction de la marge anale : dure, bleue et douloureuse au toucher, de la taille d’une cerise, +/-œdème péri thrombotique
  • Résolution spontanée en quelques semaines ou élimination du caillot par une excision cutanée sous anesthésie locale
  • Peut laisser une cicatrice appelée marisque

Thrombose hémorroïdaire interne

Avec prolapsus :

  • Douleur anale vive brutale
  • Hémorroïdes extériorisées : rouges ou noirâtres, avec suintement séré-hémorragique
  • Evolution spontanément favorable

Sans prolapsus :

  • Diagnostic plus difficile
  • Douleur intra-canalaire
  • Tuméfaction dure sensible au toucher rectal

Diagnostics différentiels devant une douleur anale aigue

Avec anomalie à l’inspection :

  • Fissure anale
  • Abcès de la marge anale
  • Herpès anal

Sans anomalie à l’inspection

  • Abcès intra-canalaire
  • Fécalome

Penser au cancer si tuméfaction non douloureuse

Rectorragies

Saignement des hémorroïdes internes

C’est un saignement rouge indolore contemporain de la défécation, de faible abondance, sans méléna ni caillot.

Attention : les hémorroïdes ne sont jamais responsables d’une anémie par carence martiale, il faut réaliser une coloscopie pour éliminer un cancer colo-rectal.

Prolapsus

Procidence hémorroïdaire interne

  • Gêne anale, suintements
  • Examen physique : tuméfaction œdémateuse souple spontanée ou objectivée en poussée
  • Stade 1 : hémorroïdes non procidences congestives
  • Stade 2 : hémorroïdes procidences à l’effort, spontanément réductibles
  • Stade 3 : hémorroïdes procidences à l’effort, nécessitant une réduction manuelle
  • Stade 4 : procidence permanente non réductible

Traitement

Règles hygiéno-diététiques systématiques

  • Eviter l’alcool et les épices
  • Régularisation du transit
  • Suppression des facteurs favorisants

Traitement médical en 1ère intention

  • Voie générale : antalgiques de niveau 1 et 2, AINS (corticoïdes si AINS contre-indiqués), phlébotoniques
  • Antalgiques locaux anti-inflammatoires (proctolog en suppositoire ou pommade)
  • Régulateurs du transit : seuls traitements applicables au long cours

traitement instrumental en 2ème intention

Plusieurs séances réalisées en consultation, contre-indiqué en cas de crohn ano-périnéal, fissure anale, troubles de l’hémostase, anticoagulant, thrombose œdémateuse

Excision d’un caillot sanguin sous anesthésie locale :

  • Thrombose externe : si hyperalgique ou échec du traitement médical
  • Traitement instrumental : toujours associés à la régularisation du transit
  • Ligature élastique : si procidence de stade 2 ou 3 ou hémorragie hémorroïdaire
  • Photo-coagulation infrarouge : hémorragie hémorroïdaire
  • Sclérose : hémorragie hémorroïdaire

Traitement chirurgical en dernier recours (hémorroïdes internes) sous antibioprophylaxie

  • Hemorroïdectomie des 3 paquets (intervention de Milligan Morgan, référence), avec cicatrisation dirigée des plaies laissées en place
  • Hémorroïdopexie par agrafage circulaire à la pince mécanique (intervention de Longo) : seulement pour les prolapsus stade 2 ou 3 , sinon récidives.
  • Ligature des artères hemorroïdales sous contrôle Doppler.