- Endoc-nutrition
- UE 8
- Item 251
Important
Obésité de l'enfant et de l'adulte
Epidémiologie
La prévalence augmente dans les pays industrialisés.
En France : 15% chez l’adulte, 18% chez l’enfant.
La prévalence augmente avec l’âge et dans les classes sociales défavorisées
Définition
L’obésité est un excès de masse grasse ayant des conséquences néfastes pour la santé.
Chez l’homme la masse grasse représente 10-15% du poids du corps, contre 20 à 25% chez la femme.
Classification | IMC (kg/m2) | Risque de comorbidités |
Valeurs de référence | 18.5 à 24.9 | Moyen |
Surpoids | 25.0 à 29.9 | Légèrement augmenté |
Obésité | ||
Stade I (modéré) | 30.0 à 34.9 | Modérément augmenté |
Stade II (sévère) | 35.0 à 39.9 | Fortement augmenté |
Stade III (massive, morbide) | >Ou égal à 40 | Très fortement augmenté |
Evaluation du sujet obèse
Interrogatoire
- Antécédents familiaux : obésité, pathologies métaboliques…
- Histoire pondérale : évolution du poids au cours du temps
- Circonstances de la prise de poids
- Analyse sémiologique du comportement alimentaire : recherche d’une hyperphagie prandiale, de prises alimentaires extraprandiales et caractérisation, recherche d’une restriction cognitive
- Evaluation de la consommation alimentaire (qualitative)
- Niveau d’activité physique
- Evaluation psychologique
- Evaluation de la situation sociale, familiale, professionnelle, éducative, financière
- Evaluation des représentations de la personne sur l’origine de son excès de poids et les solutions qu’elle envisage pour mincir
- Entretien motivationnel
Examen physique
Evaluation du statut pondéral et de la répartition du tissu adipeux
IMC
Tour de taille : les seuils dénotant une augmentation du risque de pathologies métaboliques et cardiovasculaires sont :
- Plus de 80cm chez la femme et 94 chez l’homme : niveau 1
- Plus de 88cm chez la femme et 102 chez l’homme : niveau 2
Répartition du tissu adipeux : obésité androïde (graisse en haut) et gynoïde (graisse en bas).
Recherche d’une obésité secondaire
Ces causes sont exceptionnelles, il faut évoquer :
- Hypothyroïdie
- Hypercorticisme
- Tumeur hypothalamique et hypophysaire
- Syndrome génétique
Recherche des complications +++
L’obésité est à l’origine d’un maximum de complications pouvant toucher tous les plans qu’il est nécessaire de rechercher.
Examens complémentaires
Systématiques
- GAJ
- Bilan lipidique
- Uricémie
- GGT, transaminases
- NFS
- Ionogramme sanguin, créatinine
- ECG de repos
En fonction du contexte
Bilan de complications : cardiovasculaires, respiratoires, hépatiques, ostéo-articulaires…
Bilan étiologique : TSH, IRM hypophysaire….
Attitude thérapeutique et suivi
Moyens thérapeutiques
Modifications thérapeutiques du mode de vie
Objectif : perte de poids progressive et durable sur 6 à 12 mois
Pas de régime trop strict
Pas d’interdits alimentaires
Réduction des apports énergétiques totaux sans être au-dessous des besoins énergétiques de repos
L’activité physique est indispensable et doit être pratiquée régulièrement, l’idéal étant de 1h par jour d’activité physique d’intensité modérée, au moins 5 fois par semaine.
Il faut y associer une prise en charge psychologique et comportementale.
Traitement pharmacologique
Orlistat : inhibiteur des lipases intestinales : non remboursé, efficacité démontrée seulement sur le court terme, provoque une stéatorrhée.
Traitement adapté des TCA.
Chirurgie bariatrique
La décision d’intervention doit être prise à l’issue d’une concertation pluridisciplinaire.
Elle consiste à modifier l’anatomie du tube digestif :
- Restriction gastrique : anneau, sleeve gastrectomy
- +/- malabsorption : bypass gastrique
- Indications :
- Contre indications (ECN 2016)
- Perte de poids attendue : de 40 à 75% de l’excès de poids
- Age 18 à 60 ans
- IMC supérieur à 40 ou 35 si associé à au moins une comorbidité
- Après échec des mesures hygiénodiététiques bien conduites pendant 6 à 12 mois
- En l’absence de perte de poids suffisante
- Risque opératoire acceptable$
- Troubles psychiatriques non stabilisés
- Alcoolisme et toxicomanie
- Troubles du comportement alimentaire graves
- Impossibilité du suivi médical
- Risque anesthésique majeur
- Pathologie menaçant le pronostic vital
Suivi
Toujours suivre les patients car la perte de poids doit être prolongée dans le temps.
Epidémiologie
La prévalence augmente dans les pays industrialisés.
En France : 15% chez l’adulte, 18% chez l’enfant.
La prévalence augmente avec l’âge et dans les classes sociales défavorisées
Définition
L’obésité est un excès de masse grasse ayant des conséquences néfastes pour la santé.
Chez l’homme la masse grasse représente 10-15% du poids du corps, contre 20 à 25% chez la femme.
Classification | IMC (kg/m2) | Risque de comorbidités |
Valeurs de référence | 18.5 à 24.9 | Moyen |
Surpoids | 25.0 à 29.9 | Légèrement augmenté |
Obésité | ||
Stade I (modéré) | 30.0 à 34.9 | Modérément augmenté |
Stade II (sévère) | 35.0 à 39.9 | Fortement augmenté |
Stade III (massive, morbide) | >Ou égal à 40 | Très fortement augmenté |
Evaluation du sujet obèse
Interrogatoire
- Antécédents familiaux : obésité, pathologies métaboliques…
- Histoire pondérale : évolution du poids au cours du temps
- Circonstances de la prise de poids
- Analyse sémiologique du comportement alimentaire : recherche d’une hyperphagie prandiale, de prises alimentaires extraprandiales et caractérisation, recherche d’une restriction cognitive
- Evaluation de la consommation alimentaire (qualitative)
- Niveau d’activité physique
- Evaluation psychologique
- Evaluation de la situation sociale, familiale, professionnelle, éducative, financière
- Evaluation des représentations de la personne sur l’origine de son excès de poids et les solutions qu’elle envisage pour mincir
- Entretien motivationnel
Examen physique
Evaluation du statut pondéral et de la répartition du tissu adipeux
IMC
Tour de taille : les seuils dénotant une augmentation du risque de pathologies métaboliques et cardiovasculaires sont :
- Plus de 80cm chez la femme et 94 chez l’homme : niveau 1
- Plus de 88cm chez la femme et 102 chez l’homme : niveau 2
Répartition du tissu adipeux : obésité androïde (graisse en haut) et gynoïde (graisse en bas).
Recherche d’une obésité secondaire
Ces causes sont exceptionnelles, il faut évoquer :
- Hypothyroïdie
- Hypercorticisme
- Tumeur hypothalamique et hypophysaire
- Syndrome génétique
Recherche des complications +++
L’obésité est à l’origine d’un maximum de complications pouvant toucher tous les plans qu’il est nécessaire de rechercher.
Examens complémentaires
Systématiques
- GAJ
- Bilan lipidique
- Uricémie
- GGT, transaminases
- NFS
- Ionogramme sanguin, créatinine
- ECG de repos
En fonction du contexte
Bilan de complications : cardiovasculaires, respiratoires, hépatiques, ostéo-articulaires…
Bilan étiologique : TSH, IRM hypophysaire….
Attitude thérapeutique et suivi
Moyens thérapeutiques
Modifications thérapeutiques du mode de vie
Objectif : perte de poids progressive et durable sur 6 à 12 mois
Pas de régime trop strict
Pas d’interdits alimentaires
Réduction des apports énergétiques totaux sans être au-dessous des besoins énergétiques de repos
L’activité physique est indispensable et doit être pratiquée régulièrement, l’idéal étant de 1h par jour d’activité physique d’intensité modérée, au moins 5 fois par semaine.
Il faut y associer une prise en charge psychologique et comportementale.
Traitement pharmacologique
Orlistat : inhibiteur des lipases intestinales : non remboursé, efficacité démontrée seulement sur le court terme, provoque une stéatorrhée.
Traitement adapté des TCA.
Chirurgie bariatrique
La décision d’intervention doit être prise à l’issue d’une concertation pluridisciplinaire.
Elle consiste à modifier l’anatomie du tube digestif :
- Restriction gastrique : anneau, sleeve gastrectomy
- +/- malabsorption : bypass gastrique
- Indications :
- Contre indications (ECN 2016)
- Perte de poids attendue : de 40 à 75% de l’excès de poids
- Age 18 à 60 ans
- IMC supérieur à 40 ou 35 si associé à au moins une comorbidité
- Après échec des mesures hygiénodiététiques bien conduites pendant 6 à 12 mois
- En l’absence de perte de poids suffisante
- Risque opératoire acceptable$
- Troubles psychiatriques non stabilisés
- Alcoolisme et toxicomanie
- Troubles du comportement alimentaire graves
- Impossibilité du suivi médical
- Risque anesthésique majeur
- Pathologie menaçant le pronostic vital
Suivi
Toujours suivre les patients car la perte de poids doit être prolongée dans le temps.