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Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin (MICI) chez l'adulte et l'enfant

Elles résultent d’une inflammation chronique, continue ou intermittente d’une partie du tube digestif.

Elles comportent la recto-colite hémorragique (RCH), la maladie de Crohn, et les MICI inclassées qui sont entre les deux.

Maladie de Crohn

Définition, épidémiologie et physiopathologie

  • Peut toucher tous les segments du tube digestif, de la bouche à l’anus
  • Touche 1 / 1000 personnes
  • Début à tout âge, pic entre 20 et 30 ans
  • Physiopathologie : polymorphisme du gène CARD15-NOD2
  • Favorisée par tabac
  • Modification du microbiote = dysbiose
  • Anomalies de la réponse immunitaire

évoquer le diagnostic

Plusieurs situations cliniques doivent faire évoquer une MC :

  • Diarrhée chronique
  • Lésions proctologiques : ulcérations ou fissures atypiques (latérales et indolore QUESTION ECN 2016 !!), abcès fistules
  • Douleurs abdominales
  • AEG
  • Signes inflammatoires extra-digestifs : aphtes, érythème noueux, douleurs articulaires, arthrites, uvéite
  • Retard de croissance
  • Syndrome inflammatoire biologique
  • Anémie
  • Hypo-albuminémie
  • Signes de malabsorption si atteinte du grêle

Confirmer le diagnostic

La confirmation repose sur un faisceau d’argument : (ce tableau est important à retenir)

EndoscopieEOGD et iléo-coloscopie avec biopsies (zone lésées et saines) • Ulcérations aphtoïdes, superficielles ou profondes•Intervalles de muqueuse saine• Sténoses / fistules
HistologiePerte de substance muqueuse Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion Atteinte transmurale Granulomes épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose caséeeuse : très évocateurs mais seulement dans 30% des cas
RadiologieToujours rechercher une atteinte iléale distale : • Echographie• Entéro IRM • Entéro scanner• Vidéocapsule ou entéroscopie si cas douteux Les anomalies classiques sont : • Epaississement de la paroi avec ulcérations possibles• Hyperhémie des mésos (=signe du peigne)• Epaississement de la graisse mésentérique• Adénopathies de voisinage possibles• Alternance muqueuse saine/pathologique et anomalies asymétriques par rapport à l’axe de l’intestin• Sténoses / fistules

Diagnostics différentiels

  • Si diarrhée aiguë révélant une iléo-colite
  • Si iléite aiguë isolée
  • Si présentation similaire à un syndrome appendiculaire, évoquer :
  • Diagnostic par coproculture, mise en culture des lésions biopsiées, hémocultures, TDM qui montre l’inflammation
  • Ne pas confondre avec une gastro-entérite
  • Si troubles chroniques sans lésions : évoquent plutôt des troubles fonctionnels intestinaux
  • Attention a ne pas mettre de traitement par corticoïdes ou immuno-supresseurs en situation infectieuse : conséquences dramatiques
  • Infection par Yersinia, campylobacter, salmonelle
  • Infection parasitaire : anisakiase (poisson cru)

En pratique attaquer antibiothérapie par quinolones après hémocultures et coprocultures, et poursuivre les investigations si pas d’amélioration.

Diagnostic différentiel avec la tuberculose

A évoquer si :

  • ATCD personnel de tuberculose
  • Contage familial ou facteurs de risque : migrants, contexte socio-économique défavorisé, VIH, transplanté…
  • AEG, fièvre, douleurs abdo, masse de la FID…

Confirmation du diagnostic sur :

  • IDR positive (40% des cas)
  • Quantiféron positif
  • Visualisation de BAAR à l’examen des biopsies (très rare)
  • Présence de nécrose caséeuse dans les granulomes (très spécifique, 50% des cas)
  • Positivité de la culture de biopsies sur milieu de Lowenstein, 40% des cas seulement

Si doute persistant, mise en route du traitement antibiotique.

Autres diagnostics différentiels

  • Lésions néoplasiques ulcérées
  • Maladie de Behcet, vascularite, granulomatose septique chronique

Pour la distinction entre maladie de crohn et RCH, un tableau récapitulatif sera fait à la fin pour fixer les idées.

A noter l’intérêt des anticorps anti-saccaromyces cerevisiae (ASCA) souvent associés à la MC.

évolution & traitements

évolution

  • Poussées entrecoupées de rémission
  • 50% d’opérés dans les 10 ans après le diagnostic mais récidive d’où chirurgie économe
  • Aggravation progressive :
  • Sténoses (MC fibro-sténosante)
  • Fistules et abcès (MC pénétrante)

Complications

  • Occlusions
  • Fistules
  • Abcès/perforations
  • Hémorragies
  • Colite aigue grave
  • Retard staturo-pondéral chez l’enfant
  • Accidents thrombo-emboliques (à cause de l’inflammation)
  • ADK en zone enflammée chronique
  • Complications des traitements

A noter que l’espérance de vie chez ces patients est proche de celle de la population générale, les traitements doivent avoir des effets indésirables limités et non graves.

Traitement d’induction 

  • Corticoïdes locaux ou systémiques,
  • Traitements nutritionnels
  • Ac monoclonaux anti-TNF alpha.

Traitement d’entretien 

  • Azathioprine, méthotrexate
  • Et/ou anti TNF alpha (infliximab, adalimumab)

Interventions chirurgicales

Si complications, se limiter aux segments d’intestin malade.

Il faut chercher l’arrêt du tabac qui aggrave l’évolution de la maladie.

Recto-colite hémorragique

Définition & épidémiologie

  • Atteinte rectale constante
  • Extension colique en amont sans intervalle de muqueuse saine pouvant aller jusqu’au caucus au maximum
  • Pas de lésion de l’iléon
  • Pas de lésion ano-périnéale
  • Prévalence : 1/1000 en France
  • Physiopathologie : facteurs génétiques et environnementaux
  • Dysbiose
  • Tabac est un facteur protecteur

évoquer le diagnostic

  • Syndrome dysentérique chronique même modéré
  • Diarrhée chronique
  • Carence martiale et/ou sd inflammatoire inexpliqué

Après le diagnostic de cholangite sclérosante (attention !! association fréquente de ces 2 maladies, la découverte de l’une doit conduire à chercher l’autre).

Confirmer le diagnostic

Comme pour la MC, il s’agit d’un faisceau d’arguments

Endoscopiques 

  • Inflammation recto-colique continue s’arrêtant brutalement
  • Anomalies du réseau vasculaire muqueux
  • Muqueuse granitée, saignements
  • Erosions, ulcérations au maximum jusqu’à la musculeuse

Histologiques 

  • Bifurcations et distorsions glandulaires
  • Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion
  • Plasmocytose basale

Diagnostic différentiel

  • Si diarrhée aiguë révélant une colite : dans la RCH, diarrhée très souvent hémorragique :
  • Recto-sigmoïdite aiguë ou subaiguë › chercher
  • réaliser une endoscopie digestive basse en urgence
  • Une MST
  • Amibiase intestinale
  • Colite ischémique si FDRCV

évolution & traitement

évolution

Le plus souvent poussées avec rémission +/- longue2 complications principales :

  • Colite aiguë grave : risque d’hémorragie, de colectasie et d’accidents thromboemboliques
  • Cancer colo-rectal : surtout si atteinte ancienne et association avec cholangite sclérosante : d’où dépistage régulier par endoscopies (cf.  . item correspondant)

A noter : critères de Truelle et Witts définissant la poussée sévère de RCH

Classification de Truelove & Witts

PousséeLégèreSévère
Nb d'évacuation / jour≤ 4 peu sanglantes≥ 6 sanglantes
Temperature VespéraleAbsence de fièvre≥ 37,5°C ou ≥ 37,8° C 2 jours/4
Fréquence cardiaqueAbsence de tachycardie≥ 90/min
Taux d'hémoglobineAbsence d'anémie< 75% de la valeur normale
Vitesse de sédimentation> 30≥ 30

* La poussée est dite moyenne dans les situations intermédiaires.

Traitement médical 

  • Poussées : dérivés 5-amino-salicylés par voie orale et rectale, +/- corticoïdes systémiques +/- AC monoclonaux anti-TNF alpha ou anti intégrines
  • Entretien : dérivés 5 amine salicylés, azathioprine, 6 mercaptopurine et/ou anticorps anti TNF alpha et anti intégrines

Traitement chirurgical

  • Ablation complète du colon et du rectum avec anastomose iléo-anale et réservoir.
  • Envisagée si échec du traitement médical
  • Lésions pré-néoplasiques ou CCR

Colites microscopiques

  • 2 entités : colite collagène et colite lymphocytaire
  • Cause inconnue
  • Début en général après 50 ans, prédominance féminine
  • Diarrhée +++ avec AEG,
  • Pas de prédisposition au CCR
  • Traitement symptomatique avec atténuation spontanée au bout de quelques années
RCHMC
Physiopathologie
GénétiqueMutation CARD15-NOD2
Tabac actif<10%10-50%
Effet du tabacProtecteurAggrave
AppendicectomieRareFréquence de la pop générale
Lésions macroscopiques
Atteinte continueToujoursPossible
Intervalles de muqueuse saineJamaisFréquents
Atteinte rectaleConstante25% des cas
Ulcérations iléalesJamais60% des cas
Lésions ano-périnéalesJamais50% des cas
Sténoses et fistulesJamaisFréquentes
Lésions microscopiques
InflammationSuperficielleTransmurale
Muco-sécrétionTrès altéréePeu altérée
Granulome épithélioïdeJamais30% des cas
Sérologies
ASCANégatifsSouvent positifs
pANCASouvent positifsNégatifs

Elles résultent d’une inflammation chronique, continue ou intermittente d’une partie du tube digestif.

Elles comportent la recto-colite hémorragique (RCH), la maladie de Crohn, et les MICI inclassées qui sont entre les deux.

Maladie de Crohn

Définition, épidémiologie et physiopathologie

  • Peut toucher tous les segments du tube digestif, de la bouche à l’anus
  • Touche 1 / 1000 personnes
  • Début à tout âge, pic entre 20 et 30 ans
  • Physiopathologie : polymorphisme du gène CARD15-NOD2
  • Favorisée par tabac
  • Modification du microbiote = dysbiose
  • Anomalies de la réponse immunitaire

évoquer le diagnostic

Plusieurs situations cliniques doivent faire évoquer une MC :

  • Diarrhée chronique
  • Lésions proctologiques : ulcérations ou fissures atypiques (latérales et indolore QUESTION ECN 2016 !!), abcès fistules
  • Douleurs abdominales
  • AEG
  • Signes inflammatoires extra-digestifs : aphtes, érythème noueux, douleurs articulaires, arthrites, uvéite
  • Retard de croissance
  • Syndrome inflammatoire biologique
  • Anémie
  • Hypo-albuminémie
  • Signes de malabsorption si atteinte du grêle

Confirmer le diagnostic

La confirmation repose sur un faisceau d’argument : (ce tableau est important à retenir)

EndoscopieEOGD et iléo-coloscopie avec biopsies (zone lésées et saines) • Ulcérations aphtoïdes, superficielles ou profondes•Intervalles de muqueuse saine• Sténoses / fistules
HistologiePerte de substance muqueuse Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion Atteinte transmurale Granulomes épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose caséeeuse : très évocateurs mais seulement dans 30% des cas
RadiologieToujours rechercher une atteinte iléale distale : • Echographie• Entéro IRM • Entéro scanner• Vidéocapsule ou entéroscopie si cas douteux Les anomalies classiques sont : • Epaississement de la paroi avec ulcérations possibles• Hyperhémie des mésos (=signe du peigne)• Epaississement de la graisse mésentérique• Adénopathies de voisinage possibles• Alternance muqueuse saine/pathologique et anomalies asymétriques par rapport à l’axe de l’intestin• Sténoses / fistules

Diagnostics différentiels

  • Si diarrhée aiguë révélant une iléo-colite
  • Si iléite aiguë isolée
  • Si présentation similaire à un syndrome appendiculaire, évoquer :
  • Diagnostic par coproculture, mise en culture des lésions biopsiées, hémocultures, TDM qui montre l’inflammation
  • Ne pas confondre avec une gastro-entérite
  • Si troubles chroniques sans lésions : évoquent plutôt des troubles fonctionnels intestinaux
  • Attention a ne pas mettre de traitement par corticoïdes ou immuno-supresseurs en situation infectieuse : conséquences dramatiques
  • Infection par Yersinia, campylobacter, salmonelle
  • Infection parasitaire : anisakiase (poisson cru)

En pratique attaquer antibiothérapie par quinolones après hémocultures et coprocultures, et poursuivre les investigations si pas d’amélioration.

Diagnostic différentiel avec la tuberculose

A évoquer si :

  • ATCD personnel de tuberculose
  • Contage familial ou facteurs de risque : migrants, contexte socio-économique défavorisé, VIH, transplanté…
  • AEG, fièvre, douleurs abdo, masse de la FID…

Confirmation du diagnostic sur :

  • IDR positive (40% des cas)
  • Quantiféron positif
  • Visualisation de BAAR à l’examen des biopsies (très rare)
  • Présence de nécrose caséeuse dans les granulomes (très spécifique, 50% des cas)
  • Positivité de la culture de biopsies sur milieu de Lowenstein, 40% des cas seulement

Si doute persistant, mise en route du traitement antibiotique.

Autres diagnostics différentiels

  • Lésions néoplasiques ulcérées
  • Maladie de Behcet, vascularite, granulomatose septique chronique

Pour la distinction entre maladie de crohn et RCH, un tableau récapitulatif sera fait à la fin pour fixer les idées.

A noter l’intérêt des anticorps anti-saccaromyces cerevisiae (ASCA) souvent associés à la MC.

évolution & traitements

évolution

  • Poussées entrecoupées de rémission
  • 50% d’opérés dans les 10 ans après le diagnostic mais récidive d’où chirurgie économe
  • Aggravation progressive :
  • Sténoses (MC fibro-sténosante)
  • Fistules et abcès (MC pénétrante)

Complications

  • Occlusions
  • Fistules
  • Abcès/perforations
  • Hémorragies
  • Colite aigue grave
  • Retard staturo-pondéral chez l’enfant
  • Accidents thrombo-emboliques (à cause de l’inflammation)
  • ADK en zone enflammée chronique
  • Complications des traitements

A noter que l’espérance de vie chez ces patients est proche de celle de la population générale, les traitements doivent avoir des effets indésirables limités et non graves.

Traitement d’induction 

  • Corticoïdes locaux ou systémiques,
  • Traitements nutritionnels
  • Ac monoclonaux anti-TNF alpha.

Traitement d’entretien 

  • Azathioprine, méthotrexate
  • Et/ou anti TNF alpha (infliximab, adalimumab)

Interventions chirurgicales

Si complications, se limiter aux segments d’intestin malade.

Il faut chercher l’arrêt du tabac qui aggrave l’évolution de la maladie.

Recto-colite hémorragique

Définition & épidémiologie

  • Atteinte rectale constante
  • Extension colique en amont sans intervalle de muqueuse saine pouvant aller jusqu’au caucus au maximum
  • Pas de lésion de l’iléon
  • Pas de lésion ano-périnéale
  • Prévalence : 1/1000 en France
  • Physiopathologie : facteurs génétiques et environnementaux
  • Dysbiose
  • Tabac est un facteur protecteur

évoquer le diagnostic

  • Syndrome dysentérique chronique même modéré
  • Diarrhée chronique
  • Carence martiale et/ou sd inflammatoire inexpliqué

Après le diagnostic de cholangite sclérosante (attention !! association fréquente de ces 2 maladies, la découverte de l’une doit conduire à chercher l’autre).

Confirmer le diagnostic

Comme pour la MC, il s’agit d’un faisceau d’arguments

Endoscopiques 

  • Inflammation recto-colique continue s’arrêtant brutalement
  • Anomalies du réseau vasculaire muqueux
  • Muqueuse granitée, saignements
  • Erosions, ulcérations au maximum jusqu’à la musculeuse

Histologiques 

  • Bifurcations et distorsions glandulaires
  • Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion
  • Plasmocytose basale

Diagnostic différentiel

  • Si diarrhée aiguë révélant une colite : dans la RCH, diarrhée très souvent hémorragique :
  • Recto-sigmoïdite aiguë ou subaiguë › chercher
  • réaliser une endoscopie digestive basse en urgence
  • Une MST
  • Amibiase intestinale
  • Colite ischémique si FDRCV

évolution & traitement

évolution

Le plus souvent poussées avec rémission +/- longue2 complications principales :

  • Colite aiguë grave : risque d’hémorragie, de colectasie et d’accidents thromboemboliques
  • Cancer colo-rectal : surtout si atteinte ancienne et association avec cholangite sclérosante : d’où dépistage régulier par endoscopies (cf.  . item correspondant)

A noter : critères de Truelle et Witts définissant la poussée sévère de RCH

Classification de Truelove & Witts

PousséeLégèreSévère
Nb d'évacuation / jour≤ 4 peu sanglantes≥ 6 sanglantes
Temperature VespéraleAbsence de fièvre≥ 37,5°C ou ≥ 37,8° C 2 jours/4
Fréquence cardiaqueAbsence de tachycardie≥ 90/min
Taux d'hémoglobineAbsence d'anémie< 75% de la valeur normale
Vitesse de sédimentation> 30≥ 30

* La poussée est dite moyenne dans les situations intermédiaires.

Traitement médical 

  • Poussées : dérivés 5-amino-salicylés par voie orale et rectale, +/- corticoïdes systémiques +/- AC monoclonaux anti-TNF alpha ou anti intégrines
  • Entretien : dérivés 5 amine salicylés, azathioprine, 6 mercaptopurine et/ou anticorps anti TNF alpha et anti intégrines

Traitement chirurgical

  • Ablation complète du colon et du rectum avec anastomose iléo-anale et réservoir.
  • Envisagée si échec du traitement médical
  • Lésions pré-néoplasiques ou CCR

Colites microscopiques

  • 2 entités : colite collagène et colite lymphocytaire
  • Cause inconnue
  • Début en général après 50 ans, prédominance féminine
  • Diarrhée +++ avec AEG,
  • Pas de prédisposition au CCR
  • Traitement symptomatique avec atténuation spontanée au bout de quelques années
RCHMC
Physiopathologie
GénétiqueMutation CARD15-NOD2
Tabac actif<10%10-50%
Effet du tabacProtecteurAggrave
AppendicectomieRareFréquence de la pop générale
Lésions macroscopiques
Atteinte continueToujoursPossible
Intervalles de muqueuse saineJamaisFréquents
Atteinte rectaleConstante25% des cas
Ulcérations iléalesJamais60% des cas
Lésions ano-périnéalesJamais50% des cas
Sténoses et fistulesJamaisFréquentes
Lésions microscopiques
InflammationSuperficielleTransmurale
Muco-sécrétionTrès altéréePeu altérée
Granulome épithélioïdeJamais30% des cas
Sérologies
ASCANégatifsSouvent positifs
pANCASouvent positifsNégatifs