- Hépato-Gastro-Entérologie
- UE 8
- Item 279
Important
Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin (MICI) chez l'adulte et l'enfant
Elles résultent d’une inflammation chronique, continue ou intermittente d’une partie du tube digestif.
Elles comportent la recto-colite hémorragique (RCH), la maladie de Crohn, et les MICI inclassées qui sont entre les deux.
Maladie de Crohn
Définition, épidémiologie et physiopathologie
- Peut toucher tous les segments du tube digestif, de la bouche à l’anus
- Touche 1 / 1000 personnes
- Début à tout âge, pic entre 20 et 30 ans
- Physiopathologie : polymorphisme du gène CARD15-NOD2
- Favorisée par tabac
- Modification du microbiote = dysbiose
- Anomalies de la réponse immunitaire
évoquer le diagnostic
Plusieurs situations cliniques doivent faire évoquer une MC :
- Diarrhée chronique
- Lésions proctologiques : ulcérations ou fissures atypiques (latérales et indolore QUESTION ECN 2016 !!), abcès fistules
- Douleurs abdominales
- AEG
- Signes inflammatoires extra-digestifs : aphtes, érythème noueux, douleurs articulaires, arthrites, uvéite
- Retard de croissance
- Syndrome inflammatoire biologique
- Anémie
- Hypo-albuminémie
- Signes de malabsorption si atteinte du grêle
Confirmer le diagnostic
La confirmation repose sur un faisceau d’argument : (ce tableau est important à retenir)
Endoscopie | EOGD et iléo-coloscopie avec biopsies (zone lésées et saines) • Ulcérations aphtoïdes, superficielles ou profondes•Intervalles de muqueuse saine• Sténoses / fistules |
Histologie | Perte de substance muqueuse Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion Atteinte transmurale Granulomes épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose caséeeuse : très évocateurs mais seulement dans 30% des cas |
Radiologie | Toujours rechercher une atteinte iléale distale : • Echographie• Entéro IRM • Entéro scanner• Vidéocapsule ou entéroscopie si cas douteux Les anomalies classiques sont : • Epaississement de la paroi avec ulcérations possibles• Hyperhémie des mésos (=signe du peigne)• Epaississement de la graisse mésentérique• Adénopathies de voisinage possibles• Alternance muqueuse saine/pathologique et anomalies asymétriques par rapport à l’axe de l’intestin• Sténoses / fistules |
Diagnostics différentiels
- Si diarrhée aiguë révélant une iléo-colite
- Si iléite aiguë isolée
- Si présentation similaire à un syndrome appendiculaire, évoquer :
- Diagnostic par coproculture, mise en culture des lésions biopsiées, hémocultures, TDM qui montre l’inflammation
- Ne pas confondre avec une gastro-entérite
- Si troubles chroniques sans lésions : évoquent plutôt des troubles fonctionnels intestinaux
- Attention a ne pas mettre de traitement par corticoïdes ou immuno-supresseurs en situation infectieuse : conséquences dramatiques
- Infection par Yersinia, campylobacter, salmonelle
- Infection parasitaire : anisakiase (poisson cru)
En pratique attaquer antibiothérapie par quinolones après hémocultures et coprocultures, et poursuivre les investigations si pas d’amélioration.
Diagnostic différentiel avec la tuberculose
A évoquer si :
- ATCD personnel de tuberculose
- Contage familial ou facteurs de risque : migrants, contexte socio-économique défavorisé, VIH, transplanté…
- AEG, fièvre, douleurs abdo, masse de la FID…
Confirmation du diagnostic sur :
- IDR positive (40% des cas)
- Quantiféron positif
- Visualisation de BAAR à l’examen des biopsies (très rare)
- Présence de nécrose caséeuse dans les granulomes (très spécifique, 50% des cas)
- Positivité de la culture de biopsies sur milieu de Lowenstein, 40% des cas seulement
Si doute persistant, mise en route du traitement antibiotique.
Autres diagnostics différentiels
- Lésions néoplasiques ulcérées
- Maladie de Behcet, vascularite, granulomatose septique chronique
Pour la distinction entre maladie de crohn et RCH, un tableau récapitulatif sera fait à la fin pour fixer les idées.
A noter l’intérêt des anticorps anti-saccaromyces cerevisiae (ASCA) souvent associés à la MC.
évolution & traitements
évolution
- Poussées entrecoupées de rémission
- 50% d’opérés dans les 10 ans après le diagnostic mais récidive d’où chirurgie économe
- Aggravation progressive :
- Sténoses (MC fibro-sténosante)
- Fistules et abcès (MC pénétrante)
Complications
- Occlusions
- Fistules
- Abcès/perforations
- Hémorragies
- Colite aigue grave
- Retard staturo-pondéral chez l’enfant
- Accidents thrombo-emboliques (à cause de l’inflammation)
- ADK en zone enflammée chronique
- Complications des traitements
A noter que l’espérance de vie chez ces patients est proche de celle de la population générale, les traitements doivent avoir des effets indésirables limités et non graves.
Traitement d’induction
- Corticoïdes locaux ou systémiques,
- Traitements nutritionnels
- Ac monoclonaux anti-TNF alpha.
Traitement d’entretien
- Azathioprine, méthotrexate
- Et/ou anti TNF alpha (infliximab, adalimumab)
Interventions chirurgicales
Si complications, se limiter aux segments d’intestin malade.
Il faut chercher l’arrêt du tabac qui aggrave l’évolution de la maladie.
Recto-colite hémorragique
Définition & épidémiologie
- Atteinte rectale constante
- Extension colique en amont sans intervalle de muqueuse saine pouvant aller jusqu’au caucus au maximum
- Pas de lésion de l’iléon
- Pas de lésion ano-périnéale
- Prévalence : 1/1000 en France
- Physiopathologie : facteurs génétiques et environnementaux
- Dysbiose
- Tabac est un facteur protecteur
évoquer le diagnostic
- Syndrome dysentérique chronique même modéré
- Diarrhée chronique
- Carence martiale et/ou sd inflammatoire inexpliqué
Après le diagnostic de cholangite sclérosante (attention !! association fréquente de ces 2 maladies, la découverte de l’une doit conduire à chercher l’autre).
Confirmer le diagnostic
Comme pour la MC, il s’agit d’un faisceau d’arguments
Endoscopiques
- Inflammation recto-colique continue s’arrêtant brutalement
- Anomalies du réseau vasculaire muqueux
- Muqueuse granitée, saignements
- Erosions, ulcérations au maximum jusqu’à la musculeuse
Histologiques
- Bifurcations et distorsions glandulaires
- Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion
- Plasmocytose basale
Diagnostic différentiel
- Si diarrhée aiguë révélant une colite : dans la RCH, diarrhée très souvent hémorragique :
- Recto-sigmoïdite aiguë ou subaiguë › chercher
- réaliser une endoscopie digestive basse en urgence
- Une MST
- Amibiase intestinale
- Colite ischémique si FDRCV
évolution & traitement
évolution
Le plus souvent poussées avec rémission +/- longue2 complications principales :
- Colite aiguë grave : risque d’hémorragie, de colectasie et d’accidents thromboemboliques
- Cancer colo-rectal : surtout si atteinte ancienne et association avec cholangite sclérosante : d’où dépistage régulier par endoscopies (cf. . item correspondant)
A noter : critères de Truelle et Witts définissant la poussée sévère de RCH
Classification de Truelove & Witts
Poussée | Légère | Sévère |
---|---|---|
Nb d'évacuation / jour | ≤ 4 peu sanglantes | ≥ 6 sanglantes |
Temperature Vespérale | Absence de fièvre | ≥ 37,5°C ou ≥ 37,8° C 2 jours/4 |
Fréquence cardiaque | Absence de tachycardie | ≥ 90/min |
Taux d'hémoglobine | Absence d'anémie | < 75% de la valeur normale |
Vitesse de sédimentation | > 30 | ≥ 30 |
* La poussée est dite moyenne dans les situations intermédiaires.
Traitement médical
- Poussées : dérivés 5-amino-salicylés par voie orale et rectale, +/- corticoïdes systémiques +/- AC monoclonaux anti-TNF alpha ou anti intégrines
- Entretien : dérivés 5 amine salicylés, azathioprine, 6 mercaptopurine et/ou anticorps anti TNF alpha et anti intégrines
Traitement chirurgical
- Ablation complète du colon et du rectum avec anastomose iléo-anale et réservoir.
- Envisagée si échec du traitement médical
- Lésions pré-néoplasiques ou CCR
Colites microscopiques
- 2 entités : colite collagène et colite lymphocytaire
- Cause inconnue
- Début en général après 50 ans, prédominance féminine
- Diarrhée +++ avec AEG,
- Pas de prédisposition au CCR
- Traitement symptomatique avec atténuation spontanée au bout de quelques années
RCH | MC | |
---|---|---|
Physiopathologie | ||
Génétique | Mutation CARD15-NOD2 | |
Tabac actif | <10% | 10-50% |
Effet du tabac | Protecteur | Aggrave |
Appendicectomie | Rare | Fréquence de la pop générale |
Lésions macroscopiques | ||
Atteinte continue | Toujours | Possible |
Intervalles de muqueuse saine | Jamais | Fréquents |
Atteinte rectale | Constante | 25% des cas |
Ulcérations iléales | Jamais | 60% des cas |
Lésions ano-périnéales | Jamais | 50% des cas |
Sténoses et fistules | Jamais | Fréquentes |
Lésions microscopiques | ||
Inflammation | Superficielle | Transmurale |
Muco-sécrétion | Très altérée | Peu altérée |
Granulome épithélioïde | Jamais | 30% des cas |
Sérologies | ||
ASCA | Négatifs | Souvent positifs |
pANCA | Souvent positifs | Négatifs |
Elles résultent d’une inflammation chronique, continue ou intermittente d’une partie du tube digestif.
Elles comportent la recto-colite hémorragique (RCH), la maladie de Crohn, et les MICI inclassées qui sont entre les deux.
Maladie de Crohn
Définition, épidémiologie et physiopathologie
- Peut toucher tous les segments du tube digestif, de la bouche à l’anus
- Touche 1 / 1000 personnes
- Début à tout âge, pic entre 20 et 30 ans
- Physiopathologie : polymorphisme du gène CARD15-NOD2
- Favorisée par tabac
- Modification du microbiote = dysbiose
- Anomalies de la réponse immunitaire
évoquer le diagnostic
Plusieurs situations cliniques doivent faire évoquer une MC :
- Diarrhée chronique
- Lésions proctologiques : ulcérations ou fissures atypiques (latérales et indolore QUESTION ECN 2016 !!), abcès fistules
- Douleurs abdominales
- AEG
- Signes inflammatoires extra-digestifs : aphtes, érythème noueux, douleurs articulaires, arthrites, uvéite
- Retard de croissance
- Syndrome inflammatoire biologique
- Anémie
- Hypo-albuminémie
- Signes de malabsorption si atteinte du grêle
Confirmer le diagnostic
La confirmation repose sur un faisceau d’argument : (ce tableau est important à retenir)
Endoscopie | EOGD et iléo-coloscopie avec biopsies (zone lésées et saines) • Ulcérations aphtoïdes, superficielles ou profondes•Intervalles de muqueuse saine• Sténoses / fistules |
Histologie | Perte de substance muqueuse Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion Atteinte transmurale Granulomes épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose caséeeuse : très évocateurs mais seulement dans 30% des cas |
Radiologie | Toujours rechercher une atteinte iléale distale : • Echographie• Entéro IRM • Entéro scanner• Vidéocapsule ou entéroscopie si cas douteux Les anomalies classiques sont : • Epaississement de la paroi avec ulcérations possibles• Hyperhémie des mésos (=signe du peigne)• Epaississement de la graisse mésentérique• Adénopathies de voisinage possibles• Alternance muqueuse saine/pathologique et anomalies asymétriques par rapport à l’axe de l’intestin• Sténoses / fistules |
Diagnostics différentiels
- Si diarrhée aiguë révélant une iléo-colite
- Si iléite aiguë isolée
- Si présentation similaire à un syndrome appendiculaire, évoquer :
- Diagnostic par coproculture, mise en culture des lésions biopsiées, hémocultures, TDM qui montre l’inflammation
- Ne pas confondre avec une gastro-entérite
- Si troubles chroniques sans lésions : évoquent plutôt des troubles fonctionnels intestinaux
- Attention a ne pas mettre de traitement par corticoïdes ou immuno-supresseurs en situation infectieuse : conséquences dramatiques
- Infection par Yersinia, campylobacter, salmonelle
- Infection parasitaire : anisakiase (poisson cru)
En pratique attaquer antibiothérapie par quinolones après hémocultures et coprocultures, et poursuivre les investigations si pas d’amélioration.
Diagnostic différentiel avec la tuberculose
A évoquer si :
- ATCD personnel de tuberculose
- Contage familial ou facteurs de risque : migrants, contexte socio-économique défavorisé, VIH, transplanté…
- AEG, fièvre, douleurs abdo, masse de la FID…
Confirmation du diagnostic sur :
- IDR positive (40% des cas)
- Quantiféron positif
- Visualisation de BAAR à l’examen des biopsies (très rare)
- Présence de nécrose caséeuse dans les granulomes (très spécifique, 50% des cas)
- Positivité de la culture de biopsies sur milieu de Lowenstein, 40% des cas seulement
Si doute persistant, mise en route du traitement antibiotique.
Autres diagnostics différentiels
- Lésions néoplasiques ulcérées
- Maladie de Behcet, vascularite, granulomatose septique chronique
Pour la distinction entre maladie de crohn et RCH, un tableau récapitulatif sera fait à la fin pour fixer les idées.
A noter l’intérêt des anticorps anti-saccaromyces cerevisiae (ASCA) souvent associés à la MC.
évolution & traitements
évolution
- Poussées entrecoupées de rémission
- 50% d’opérés dans les 10 ans après le diagnostic mais récidive d’où chirurgie économe
- Aggravation progressive :
- Sténoses (MC fibro-sténosante)
- Fistules et abcès (MC pénétrante)
Complications
- Occlusions
- Fistules
- Abcès/perforations
- Hémorragies
- Colite aigue grave
- Retard staturo-pondéral chez l’enfant
- Accidents thrombo-emboliques (à cause de l’inflammation)
- ADK en zone enflammée chronique
- Complications des traitements
A noter que l’espérance de vie chez ces patients est proche de celle de la population générale, les traitements doivent avoir des effets indésirables limités et non graves.
Traitement d’induction
- Corticoïdes locaux ou systémiques,
- Traitements nutritionnels
- Ac monoclonaux anti-TNF alpha.
Traitement d’entretien
- Azathioprine, méthotrexate
- Et/ou anti TNF alpha (infliximab, adalimumab)
Interventions chirurgicales
Si complications, se limiter aux segments d’intestin malade.
Il faut chercher l’arrêt du tabac qui aggrave l’évolution de la maladie.
Recto-colite hémorragique
Définition & épidémiologie
- Atteinte rectale constante
- Extension colique en amont sans intervalle de muqueuse saine pouvant aller jusqu’au caucus au maximum
- Pas de lésion de l’iléon
- Pas de lésion ano-périnéale
- Prévalence : 1/1000 en France
- Physiopathologie : facteurs génétiques et environnementaux
- Dysbiose
- Tabac est un facteur protecteur
évoquer le diagnostic
- Syndrome dysentérique chronique même modéré
- Diarrhée chronique
- Carence martiale et/ou sd inflammatoire inexpliqué
Après le diagnostic de cholangite sclérosante (attention !! association fréquente de ces 2 maladies, la découverte de l’une doit conduire à chercher l’autre).
Confirmer le diagnostic
Comme pour la MC, il s’agit d’un faisceau d’arguments
Endoscopiques
- Inflammation recto-colique continue s’arrêtant brutalement
- Anomalies du réseau vasculaire muqueux
- Muqueuse granitée, saignements
- Erosions, ulcérations au maximum jusqu’à la musculeuse
Histologiques
- Bifurcations et distorsions glandulaires
- Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion
- Plasmocytose basale
Diagnostic différentiel
- Si diarrhée aiguë révélant une colite : dans la RCH, diarrhée très souvent hémorragique :
- Recto-sigmoïdite aiguë ou subaiguë › chercher
- réaliser une endoscopie digestive basse en urgence
- Une MST
- Amibiase intestinale
- Colite ischémique si FDRCV
évolution & traitement
évolution
Le plus souvent poussées avec rémission +/- longue2 complications principales :
- Colite aiguë grave : risque d’hémorragie, de colectasie et d’accidents thromboemboliques
- Cancer colo-rectal : surtout si atteinte ancienne et association avec cholangite sclérosante : d’où dépistage régulier par endoscopies (cf. . item correspondant)
A noter : critères de Truelle et Witts définissant la poussée sévère de RCH
Classification de Truelove & Witts
Poussée | Légère | Sévère |
---|---|---|
Nb d'évacuation / jour | ≤ 4 peu sanglantes | ≥ 6 sanglantes |
Temperature Vespérale | Absence de fièvre | ≥ 37,5°C ou ≥ 37,8° C 2 jours/4 |
Fréquence cardiaque | Absence de tachycardie | ≥ 90/min |
Taux d'hémoglobine | Absence d'anémie | < 75% de la valeur normale |
Vitesse de sédimentation | > 30 | ≥ 30 |
* La poussée est dite moyenne dans les situations intermédiaires.
Traitement médical
- Poussées : dérivés 5-amino-salicylés par voie orale et rectale, +/- corticoïdes systémiques +/- AC monoclonaux anti-TNF alpha ou anti intégrines
- Entretien : dérivés 5 amine salicylés, azathioprine, 6 mercaptopurine et/ou anticorps anti TNF alpha et anti intégrines
Traitement chirurgical
- Ablation complète du colon et du rectum avec anastomose iléo-anale et réservoir.
- Envisagée si échec du traitement médical
- Lésions pré-néoplasiques ou CCR
Colites microscopiques
- 2 entités : colite collagène et colite lymphocytaire
- Cause inconnue
- Début en général après 50 ans, prédominance féminine
- Diarrhée +++ avec AEG,
- Pas de prédisposition au CCR
- Traitement symptomatique avec atténuation spontanée au bout de quelques années
RCH | MC | |
---|---|---|
Physiopathologie | ||
Génétique | Mutation CARD15-NOD2 | |
Tabac actif | <10% | 10-50% |
Effet du tabac | Protecteur | Aggrave |
Appendicectomie | Rare | Fréquence de la pop générale |
Lésions macroscopiques | ||
Atteinte continue | Toujours | Possible |
Intervalles de muqueuse saine | Jamais | Fréquents |
Atteinte rectale | Constante | 25% des cas |
Ulcérations iléales | Jamais | 60% des cas |
Lésions ano-périnéales | Jamais | 50% des cas |
Sténoses et fistules | Jamais | Fréquentes |
Lésions microscopiques | ||
Inflammation | Superficielle | Transmurale |
Muco-sécrétion | Très altérée | Peu altérée |
Granulome épithélioïde | Jamais | 30% des cas |
Sérologies | ||
ASCA | Négatifs | Souvent positifs |
pANCA | Souvent positifs | Négatifs |