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L'organisation de l'exercice clinique et les méthodes qui permettent de sécuriser le parcours du patient

Pour un parcours de soins optimal, tous les acteurs de la santé doivent s’organiser, se coordonner et échanger les informations.

Tous les acteurs de la santé sont concernés. Ceux du soin primaire (les médecins généraux), ceux des soins secondaires (les médecins spécialistes au sens large) et ceux des soins tertiaires (la médecine de haute technologie dans les hopitaux universitaires). Différents dispositifs organisent la coordination des professionnels de santé. Ce peut être dans un lieu unique, centre de santé ou maison de santé pluriprofessionnelle ou via un regroupement virtuel (les pôles de santé).

Selon la HAS, un tiers des événements indésirables graves pourraient être évités grâce à une meilleure organisation et une meilleure communication des équipes.

Le travail d’équipe permet en effet de dresser une barrière de sécurité contre les EI, d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients mais aussi le bien-être au travail des professionnels. C’est un moyen de répondre de manière collaborative et interdisciplinaire aux besoins des malades. Différents axes sont possibles. Nous allons les évoquer ici.

Les protocoles pluri-professionnels

Ce sont des consensus locaux et documentés concernant la prise en charge d’un problème. Ils permettent une pratique plus opérationnelle que les soins primaires.

L’objectif est de travailler en équipe, d’améliorer le lien entre les soins primaires et secondaires, d’harmoniser les pratiques professionnelles, de participer à la mise en place des bonnes pratiques et du dossier partagé et de valider le développement professionnel continu. Les protocoles pluri-professionnels s’appuient sur les compétences et l’expérience des professionnels tout en prenant en compte les données de la littérature selon les principales de l’Evidence Based Medicine. Ils déterminent les actes à accomplir, par qui et quand ils doivent être faites. Il est essentiel qu’ils soient facilement consultables pendant les soins. Le suivi de leur mise en œuvre se fait par audit et suivi d’indicateurs.

Les réunions de concertation pluridisciplinaires, ou RCP

Ils réunissent des professionnels de santé de différentes disciplines pour prendre une décision afin d’offrir la meilleure prise en charge au patient. En oncologie, tous les dossiers des patients doivent être présentés en RCP, qui se réunit au moins 2 fois par mois. La présence du médecin traitant est demandée mais pas obligatoire. Il faut au moins 3 médecins de spécialités différentes pour valider une RCP. Un avis de la RCP est rédigé et soumis et expliqué au patient.

Les réunions de morbi-mortalité, ou RMM

Ce sont des réunions d’analyse collective et rétrospective des événements indésirables associés aux soins. Leur objectif est la mise en œuvre d’actions de prévention, de récupération ou d’atténuation des événements indésirables.

Les listes de vérification, ou chek-lists

Elles ont pour principe d’améliorer le partage des informations et de vérifier par croisement tous les critères essentiels avant une procédure. Elles sont en particulier utilisées dans les blocs opératoires. Ainsi, une checklist de bloc vérifie avant l’induction anesthésique l’identité du patient, l’intervention et le site opératoire, le mode d’installation, la préparation cutanée, les risques d’allergie, de saignement et d’inhalation. C’est aussi le temps de la vérification de l’équipement. La check-list pointe, avant l’intervention elle-même, l’identité, l’intervention, le site et l’installation, l’antibioprophylaxie donnée. C’est le moment du partage d’informations chirurgicales et anesthésiques. Après l’intervention, la checklist vérifie que l’intervention a bien été enregistrée. C’est le moment du compte final des aiguilles, compresses et autre matériel, et de l’étiquetage des prélèvements. Le coordonnateur check-list vérifie aussi que les effets indésirables ont été notifiés le cas échéant et que les prescriptions pour les suites opératoires ont été faites.

Pour un parcours de soins optimal, tous les acteurs de la santé doivent s’organiser, se coordonner et échanger les informations.

Tous les acteurs de la santé sont concernés. Ceux du soin primaire (les médecins généraux), ceux des soins secondaires (les médecins spécialistes au sens large) et ceux des soins tertiaires (la médecine de haute technologie dans les hopitaux universitaires). Différents dispositifs organisent la coordination des professionnels de santé. Ce peut être dans un lieu unique, centre de santé ou maison de santé pluriprofessionnelle ou via un regroupement virtuel (les pôles de santé).

Selon la HAS, un tiers des événements indésirables graves pourraient être évités grâce à une meilleure organisation et une meilleure communication des équipes.

Le travail d’équipe permet en effet de dresser une barrière de sécurité contre les EI, d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients mais aussi le bien-être au travail des professionnels. C’est un moyen de répondre de manière collaborative et interdisciplinaire aux besoins des malades. Différents axes sont possibles. Nous allons les évoquer ici.

Les protocoles pluri-professionnels

Ce sont des consensus locaux et documentés concernant la prise en charge d’un problème. Ils permettent une pratique plus opérationnelle que les soins primaires.

L’objectif est de travailler en équipe, d’améliorer le lien entre les soins primaires et secondaires, d’harmoniser les pratiques professionnelles, de participer à la mise en place des bonnes pratiques et du dossier partagé et de valider le développement professionnel continu. Les protocoles pluri-professionnels s’appuient sur les compétences et l’expérience des professionnels tout en prenant en compte les données de la littérature selon les principales de l’Evidence Based Medicine. Ils déterminent les actes à accomplir, par qui et quand ils doivent être faites. Il est essentiel qu’ils soient facilement consultables pendant les soins. Le suivi de leur mise en œuvre se fait par audit et suivi d’indicateurs.

Les réunions de concertation pluridisciplinaires, ou RCP

Ils réunissent des professionnels de santé de différentes disciplines pour prendre une décision afin d’offrir la meilleure prise en charge au patient. En oncologie, tous les dossiers des patients doivent être présentés en RCP, qui se réunit au moins 2 fois par mois. La présence du médecin traitant est demandée mais pas obligatoire. Il faut au moins 3 médecins de spécialités différentes pour valider une RCP. Un avis de la RCP est rédigé et soumis et expliqué au patient.

Les réunions de morbi-mortalité, ou RMM

Ce sont des réunions d’analyse collective et rétrospective des événements indésirables associés aux soins. Leur objectif est la mise en œuvre d’actions de prévention, de récupération ou d’atténuation des événements indésirables.

Les listes de vérification, ou chek-lists

Elles ont pour principe d’améliorer le partage des informations et de vérifier par croisement tous les critères essentiels avant une procédure. Elles sont en particulier utilisées dans les blocs opératoires. Ainsi, une checklist de bloc vérifie avant l’induction anesthésique l’identité du patient, l’intervention et le site opératoire, le mode d’installation, la préparation cutanée, les risques d’allergie, de saignement et d’inhalation. C’est aussi le temps de la vérification de l’équipement. La check-list pointe, avant l’intervention elle-même, l’identité, l’intervention, le site et l’installation, l’antibioprophylaxie donnée. C’est le moment du partage d’informations chirurgicales et anesthésiques. Après l’intervention, la checklist vérifie que l’intervention a bien été enregistrée. C’est le moment du compte final des aiguilles, compresses et autre matériel, et de l’étiquetage des prélèvements. Le coordonnateur check-list vérifie aussi que les effets indésirables ont été notifiés le cas échéant et que les prescriptions pour les suites opératoires ont été faites.