- Pneumologie
- UE 7
- Item 183
Important
Hypersensibilités et allergies chez l'enfant et l'adulte
Atopie : Prédisposition héréditaire à produire IgE en réponse à faibles doses d’allergènes.
- 1 ou plusieurs tests cutanés + (prick test) (pour pneumallergène de l’environnement)
- Dosage IgE spécifique ou test sanguin multiallergénique de dépistage + (diagnostic peut être affirmé)
C’est un FDR de développement des manifestations d’hypersensibilité immédiate (asthme, rhino-conjonctivite, dermatite)
Allergie : Réaction d’hypersensibilité provoquée par des mécanismes immunologiques. Médiée par Ac ou cellules
- Allergie IgE médiée (Ac souvent IgE)
- Allergie non IgE médiée (Ac peuvent être des IgG = type III)
- IgE/IgG (aspergilloses bronchopulmonaires allergiques)
Sensibilisation : Test cutané + à un allergène SANS préjuger d’une réaction clinique de type allergique (sensibilisé mais non malade)
Allergène :
Allergène | Ag capable d’induire réaction d’hyperS |
Pneum-allergènes | Aéroportés, inhalés au niveau bronches › Peuvent induire conjonctivite |
Troph-allergènes | Alimentaires › Induisent réactions digestives, respiratoires (asthme, rhinite), ou générales (urticaire – anaphylaxie) |
Allergènes profession | Sur lieu de travail › Combine ses effets avec ceux induits par un pneumallergène › Crée asthme, rhinite › Ou de novo |
Allergènes recombinants | In vitro (par intégration matériel génétique codant pour les allergènes (bactéries, levures) et pas par extraction à partir d’une source naturelle (pollen, acarien) › Affinent certains diagnostics allergiques |
Hypersensibilité : Symptômes objectifs, reproductibles initiés par une exposition à un stimulus défini, à des doses tolérées par des individus normaux
- Hypersensibilité allergiques (mécanisme immuno)
- Hypersensibilité non allergiques (mécanisme immunologique exclu)
Hypersensibilité faisant intervenir mécanisme immunologique
Type I | Hypersensibilité immédiate 1.IgE médiée spécifique d’un ou plusieurs allergènes 2.Fixation surface mastocytes/basophiles 3.Activation des cellules suite à la reconnaissance › Rhinite, Asthme |
Type II | Réaction de cytotoxicité 1.IgG/IgM 2.Reconnaissent allergène, puis fixation sur cellule cible 3.Activation complément, phagocytose = destruction cellule cible › Réactions médicamenteuses |
Type III | Réaction à complexes immuns 1.Ag/Ac solubles circulants 2.Dépôts dans tissus = lésions due à inflammation et activation complément › Pneumopathie d’hypersensibilité |
Type IV | HyperS retardée 1.LT reconnaissent allergène 2.Réaction cytotoxique au bout de 48/72h 3.Donne granulome épithélioïde et gigantocellulaire › Eczéma de contact,, allergies médicamenteuses, pneumopathies d’hypersensibilité |
Physiopathologie asthme : cf asthme
Physiopathologie hypersensibilité immédiate médiée par IgE
IgE
Processus de synthèse
- Par les LB (comme les autres Ig, par des mécanismes de réarrangement génique et de commutation isotypique, sous l’influence IL-4 et IL-13 (=spécifiques commutation vers IgE)
- L’IgE se lie aux mastocytes et aux PNB via les FcεRI par son fragment Fc
- L’IgE peut alors reconnaître un allergène spécifique via son fragment Fab
- La multivalence de l’allergène va rapprocher plusieurs molécules d’IgE
› Signalisation et activation cellulaire
› « Sujet atopique » car : synthèse anormalement plus élevée d’IgE à cause des Th2 qui produisent ++IL-4/IL-13
- Sérum normal : IgE (100ng/ml) 1000x + faible qu’IgG (0,03mg/ml)
Impliqué dans : réactions allergiques et dans la défense antiparasitaire
- Mastocytes ubiquitaires et abondant ++ dans peau, muqueuses, VA, TD : les manifestations allergiques sont + fréquentes sur ces sites
Omalizumab (Ac monoclonal) › complexe IgE circulantes et empêche la fixation cellulaire
Physiopathologie de la réaction à IgE
Réaction anaphylactique en 2 phases :
Phase de sensibilisation
- Cellule capte l’allergène, le prépare, le présente aux LT
- Peptide Ag + CMHII sont présentés aux récepteurs T
- LT auxiliaires Th2* produisent IL-4/IL-5/IL-13
- IgE se fixent à la surface (=détectables par tests cutanés ou dosables dans sang)
› Synthèse IgE spécifiques d’un allergène
Phase silencieuse
* Préférentiellement Th2 car favorise synthèse IgE & inflammation allergique (mastocytes, éosinophiles)
≠ Th1 : favorise IL-2 et IFNγ
Phase effectrice
- Allergène reconnu par IgE fixés à la surface des cellules inflammatoires (mastocytes, basophiles)
- Déclenchement activation cellulaire
- Les médiateurs = réactions délétères sur les organes et tissus : œdème, vasodilatation, extravasation, bronchoconstriction
- Libération de médiateurs stockés (histamine, protéases)
- Synthèse autres médiateurs inflammatoires (prostaglandines, leucotriènes)
- Production chimiokines (attirent autres cellules) et cytokines (entretiennent RI)
Mise en jeu de la cascade = réaction continue même si contact a cessé
› Activation des cellules par un nouveau contact avec l’allergène
Expression symptomatique de l’atopie
Epidémiologie
Prévalence
Problème de santé publique
A doublé depuis ces 20 dernières années = composante environnementale++
Atopie | |
Rhinite | |
Asthme | |
HyperS médocs | |
Allergie alimentaire |
Facteurs de risque
Composante génétique | « Enfants à risque » : 2 parents allergiques++ Composante polymorphe |
Composante environnement | / chez les enfants ayant été en crèche / conçus, nés et élevés en milieu rural et dans les milieux riches en endotoxines bactériennes. |
Morbi-mortalité
Forte morbidité
Rhinite | Asthme |
Coût important | 1,5 milliard € (65% coûts directs, 35% indirects) Mortalité encore trop importante : B2-mimétiques n’entrainent pas une surmortalité (reflètent mauvaise gestion crise ou sévérité maladie) |
Retentissement qualité de vie++ |
Diagnostic
Le diagnostic d’allergie repose sur la mise en évidence d’une association forte entre l’exposition à un allergène et la survenue des symptômes (évaluée par les unités de lieu, de temps et d’action)
ET l’objectivation d’une sensibilisation (présence d’IgE spécifiques) vis-à-vis de l’allergène.
ATOPIE
- Tests cutanés + ?
- Symptômes ?
- Oui
- SENSIBILISATION
- Oui
- ALLERGIE
Signes cliniques
Asthme, Rhinite
Conjonctivite (parfois rhinoconjonctivite) : larmoiement, rougeur, démangeaisons
Signes biologiques
Diagnostic de sensibilisation
Tests cutanés = méthode de référence
Principe
But : détecter & quantifier réaction liée aux IgE spé fixés sur les cellules vis à vis allergènes
- Si sujet sensibilisé : activation des mastocytes
- Réaction d’inflammation locale alors quantifiée
Technique
Prick test (≠ IDR non utilisée dans allergies respi)
- Zone de peau saine avec une microlance
- Introduction épidermique faible quantité d’allergène purifié et standardisé
- Lecture à 15min : mesure diamètre papule, au centre et de l’érythème autour
- Comparaison aux témoins négatifs (solvant) et positif (histamine ou codéine)
Résultats
Test + : diamètre papule >3mm (par rapport au témoin négatif)
Allergènes testés
- Adulte et enfant >3ans, on test SYSTEMATIQUEMENT :
- Moisissures (Alternaria)
- Enfant <3ans on AJOUTE trophallergènes : arachide, blanc d’œuf, lait de vache, poisson
- + Test des allergènes probables si besoin interrogatoire, site géographique, profession
- Acariens, pollens de graminées, pollen d’arbre (bouleau, noisetier, olivier, cyprès), phanères animaux domestiques (chat, chien), blatte germanique
Effets 2nd
Rares & souvent bénins
- Réaction locale étendue avec prurit et/ou œdème
- Parfois urticaire généralisé ou réaction syndromique (rhinite, asthme)
Réactions anaphylactiques exceptionnelles
Précautions :
- Acte médical (ou délégué à infirmière sous contrôle du médecin)
- A distance de tout événement aigu
- Trousse d’urgence à proximité (adrénaline, corticoïdes, antihistaminiques, bronchoD)
- Utilisat° allergènes purifiés standardisés (substances natives mieux mais plus risquées)
CI
- Prise d’antihistaminiques (FN) : arrêt 3-7 j avant test
- Prise Bbloquants (CI relative) : peut bloquer effet adrénaline
- Poussée d’eczéma
- Asthme instable ou sévère
- Grossesse
Dosage IgE spécifiques
Principe
But : Mesure concentration en IgE spécifiques libres dans sang circulant
Technique
RAST
- Allergène purifié couplé à un support solide, est incubé avec le sérum du malade
- IgE spécifiques libres se fixent à l’allergène
- Révélation par Ac anti-IgE radio-marqué (svt couplé à un marqueur enzymatique ou fluo)
Résultats
En kU/L (ou UI/L)
Sensibilité inférieure à celle des tests cutanés pour le dépistage d’une sensibilisation
Test multi-allergéniques de dépistage
But : test sanguins permettant le dosage d’IgE spécifiques vis à vis d’un panel d’allergènes le plus souvent rencontrés dans l’allergie immédiate (Phadiatop, Alatop, Allergyscreen)
Résultat
Uniquement qualitatif (positif ou négatif) mais dépiste avec une très bonne sensibilité l’atopie++
Autres
Mise en évidence d’IgE spécifiques d’allergènes non disponibles dans les trousses de dosage commerciales
- Par mesure de l’histamino-libération à partir de basophiles sanguins
- Production de leucotriènes et analyse des basophiles en cytométrie de flux
Peu d’intérêt en allergie respiratoires, surtout pour allergie mdcs++
IDR : allergie aux hyménoptères et aux médicaments
Diagnostic d’allergie
Interrogatoire et témoignage
- Contact avec allergène
- Période de latence (sensibilisation)
- Nouveau contact à l’origine de symptômes immédiats
Parfois il est nécessaire de relever les symptômes et les circonstances de déclenchement systématiquement (cahier d’auto-surveillance, cahier alimentaire, confrontation avec les calendrier polliniques)
Parfois séquence des événements moins typique (symptômes continus, absence de facteur déclenchant, poly sensibilisation, allergène masqué ou difficile à identifier)
Test de provocation = diagnostic de CERTITUDE
Principe
But : Reproduire les symptômes d’allergie
Indications
Potentiellement dangereux : indications précises et spécialisées++
- Que si doute diagnostic persiste après bilan 1ère intention ou si le résultat change thérapeutique
Indications :
- Rarement dans les pathologies respiratoires
- Parfois pour allergies professionnelles, alimentaires ou médicamenteuses
Technique
- En milieu hospitalier spécialisé, sous surveillance étroite (pouls, TA, scope, oxymètre, débit de pointe)
- Administration d’une solution allergénique, contre placebo, en simple/double aveugle, par voir locale/générale (en f° patho)
Résultats
Survenue de symptômes : diagnostic positif
CI
- Prise d’antihistaminiques (FN)
- Prise Bbloquants
- Maladie allergique instable ou sévère
- Grossesse
- Maladie CV non stabilisée
Autres examens
Aucun n’est indiqué pour le diagnostic allergie/hypersensibilité = indications spécifiques+++
Dosage IgE totales
Indications :
- Limitées car peu sensible, peu spécifique (à cause tabagisme actif, infections virales, parasitoses)
- En pratique : JAMAIS INDIQUE (sauf ttt asthme par anti-IgE ou recherche parasitose broncho-pulmonaire allergique)
Dosage éosino sanguins
Ne permet PAS DE PORTER DIAGNOSTIC D’ALLERGIE (peu sensible/spécifique)
↑ en fonction sévérité de l’asthme
Dosage tryptase sérique
Cf Œdème de Quincke
- Confirme nature ANAPHYLACTIQUE
- PAS D’INDICATION chez le rhinitique ou l’asthmatique
Diagnostics différentiels
De rhinite
Ca peut être
- Rhinite non allergique
- Sinusite chronique
- Polypose naso-sinusienne (parfois associée à asthme + intolérance aspirine)
- Rhinite à éosinophile ou NARES
De conjonctivite
Si pas accompagnée de rhinite : souvent non allergique
D’asthme
Rôle allergique non systématique
- Asthme atopique : enfants, sujet jeunes
- Asthme non atopique : + tard, évolution + sévère
Diagnostic étiologique
Allergènes aéroportés++
Pneumallergènes d’intérieur (per annuel)
- Acariens
- Blattes
- Animaux domestiques : chien, chat, rongeurs
- Végétaux d’intérieur : ficus
- Moissisures : Aspergillus, Cladosporium, Pénicillium, Alternaria
- Autres : latex, produits chimiques
Pneum-allergène d’extérieur (saisonniers)
Pollens++
- D’arbres (janvier-avril) : bouleau, cyprès, frêne
- De graminées (mai-juillet) : dactyle, phléole
- Autres herbacées (avril-septembre) : urticacées et composées
Moisissures d’extérieur : Alternaria
Allergie professionnelle
- Boulanger, pâtissier (allergène = blé, acarien de farine)
- Professionnels de santé (allergène = latex, aldéhydes, ammoniums)
- Coiffeurs (allergène = persulfates)
- Peintres (allergène = isocyanates)
- Agents d’entretien (allergène = ammoniums...)
- Travailleurs du bois
Traitement
Objectifs
- Prévention
- Eviction allergène en cause
- Faire disparaître les symptômes : en cas d’urgence = traitement symptomatique prioritaire++
- Eviter les récidives
- Primaire : limiter l’apparition d’une sensibilisation aux allergènes
- Secondaire : limiter l’apparition des symptômes de maladie allergique
Moyens thérapeutiques
Eviction allergénique
Implique de connaître allergène en cause, pas toujours « éliminable » totalement
Acariens
Mesures d’autant + efficaces que combinées
- Réduction humidité intérieure
- Aspiration (avec si possible filtre HEPA)
- Changement literie (si infestation importante)
- Retrait des « ramasse-poussière »
- Lavage régulier des draps (à 60°)
- Housses anti-acariens pour le matelas+++, couette & oreillers
- Sommiers à lattes++
- Température ambiante <20°, aérer largement les chambres
Blattes
Insecticides, interventions spécialisées
Animaux domestiques
- Ne pas en avoir (idéal)
- Ils doivent rester à l’extérieur et pas dans la chambre
Allergènes de chat peuvent persister plusieurs mois
Autres
- Moisissures
- Pollens
- Lavage de l’intérieur à l’eau de Javel, ventilation habitat++
- Difficilement évitables (atmosphère intérieure moins à risque)
Traitement symptomatique
- Antihistaminiques
- Bloqueurs du récepteur H1 à l’histamine
- Voie générale+++ (certaines molécules sont disponibles par voie locale, en soluté nasal et/ou collyre avec une efficacité comparable au produit per os)
- Actifs sur : rhinite, conjonctivite, prurit
- Pas d’effets sur asthme
1ère générat°
Hydroxyzine, Prométhazine, Dexchlorphéniramine
- Voie orale (sauf D. aussi voie IM)
- Effets 2nd (notables) : somnolence+++, effet anticholinergiques (sécheresse des muqueuses), prise de poids (stimule appétit)
- CI : glaucome, adénome prostate, association sédative, pas dans la rhinite
2ème générat°
Cétirizine, Lévocétirizine, Fexofénadine, Loratadine, Desloratadine, Mizolastine, Ebastine
- Mieux : meilleure tolérance pour même efficacité
- Effets 2nd (discrets) : somnolence, stimulation appétit
- Corticoïdes
- Action puissante (dépend de la voie d’administration)
Voie systémique
Prednisone, Prednisolone, Méthyl-prednisolone, Dexaméthasone
- Efficacité incontestable : médicaments de l’URGENCE
- Pas d’utilisation au long cours (effets 2nd ++)
- Effets 2nd : rétention hydro-sodée, ostéoporose, insuffisance surrénalienne, cataracte, immunosuppresseurs
Voie locale
Nasale ou inhalée
- Pas en urgence
- Contrôle des allergies respiratoires au long cours = TTT de fond de choix dans l’asthme
- Adrénaline
- Traitement du choc anaphylactique
Immunothérapie spécifique (ITS)
Principe
But : Induction d’une tolérance immunitaire en administrant de faibles doses croissantes d’Ag
Indication : rhinite persistante sévère et/ou asthme persistant avec mono allergie
Mécanismes pas tout à fait connus (réorientation vers Th1, diminution IgE, augmentation IgG4)
Modalités pratiques
Voie injectable
- Voie de référence
- Doses standardisées, purifiées par voie cutanée stricte
Précautions+++
- Abstention de toute injection chez asthmatique ayant DEP <70%
- Absence de prise Bbloquants
- Possibilité de traiter choc anaphylactique
- Surveillance 20-30min
Protocole consigné sur un carnet
- Induction : ascension progressive des doses (espacement jusqu’à 4 semaines)
- Entretien : mensuelle 3-5 ans
Allergènes « efficaces » : acariens, pollens de graminées, bouleau, ambroisie, cyprès et hyménoptères
Voie sublinguale
- Auto-administration d’une solution allergénique sous la langue
- Pas d’effets 2nd graves
- Efficacité comparable à la voie sous cutanée
Voie orale
- Moins de contrainte de conservation
- Induction courte, entretien saisonnier ou tout l’année
- Peu d’allergènes disponibles (pollens)
CI
- Maladies allergiques non-IgE dépendantes
- Dysimmunités
- Grossesse
- Mastocytoses
- Bbloquants (absolue) et IEC (relative)
Effets 2nd
Moins fréquents pour voie sublinguale et orale
Réaction locale | |
Réaction syndromique | Asthme, rhinite, urticaire |
Réaction générale |
FDR réaction secondaire grave évitables :
- Erreurs de dosage
- Présence de symptômes d’asthme
- Degré élevé d’hyperS
- Emploi de Bbloq
- Passage à un nouveau flacon
- Injections durant les saisons d’exacerbation des symptômes
Efficacité – surveillance
- Preuve efficacité pendant 1ère année (sinon interrompue)
- Observance+++
- Après arrêt : bénéfice +sieurs années
Autres dimensions du ttt
Education thérapeutique
- Indispensable (pour l’éviction et l’utilisation ttt), surtout dans l’asthme++
- Parfois dans structures spécifiques
- Plan d’accueil personnalisé en cas d’allergie alimentaire chez l’enfant
Dimension psychologique
- Chronique++
- Important dans asthme et allergies cutanéo-muqueuses
Choix thérapeutiques
Eviction allergénique toujours indiquée++ + dimension éducative du traitement
Rhinite
Tous les cas : lavage au sérum phy du nez
Intermittente légère
AntiH1+ vasoconstricteurs
Intermittente modérée à sévère
Adjonction corticoïdes inhalés +/- cromones
Persistance légère
ITS
Persistance modérée à sévère
Adjonction corticoïdes systémiques
Asthme
En f° sévérité
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Atopie : Prédisposition héréditaire à produire IgE en réponse à faibles doses d’allergènes.
- 1 ou plusieurs tests cutanés + (prick test) (pour pneumallergène de l’environnement)
- Dosage IgE spécifique ou test sanguin multiallergénique de dépistage + (diagnostic peut être affirmé)
C’est un FDR de développement des manifestations d’hypersensibilité immédiate (asthme, rhino-conjonctivite, dermatite)
Allergie : Réaction d’hypersensibilité provoquée par des mécanismes immunologiques. Médiée par Ac ou cellules
- Allergie IgE médiée (Ac souvent IgE)
- Allergie non IgE médiée (Ac peuvent être des IgG = type III)
- IgE/IgG (aspergilloses bronchopulmonaires allergiques)
Sensibilisation : Test cutané + à un allergène SANS préjuger d’une réaction clinique de type allergique (sensibilisé mais non malade)
Allergène :
Allergène | Ag capable d’induire réaction d’hyperS |
Pneum-allergènes | Aéroportés, inhalés au niveau bronches › Peuvent induire conjonctivite |
Troph-allergènes | Alimentaires › Induisent réactions digestives, respiratoires (asthme, rhinite), ou générales (urticaire – anaphylaxie) |
Allergènes profession | Sur lieu de travail › Combine ses effets avec ceux induits par un pneumallergène › Crée asthme, rhinite › Ou de novo |
Allergènes recombinants | In vitro (par intégration matériel génétique codant pour les allergènes (bactéries, levures) et pas par extraction à partir d’une source naturelle (pollen, acarien) › Affinent certains diagnostics allergiques |
Hypersensibilité : Symptômes objectifs, reproductibles initiés par une exposition à un stimulus défini, à des doses tolérées par des individus normaux
- Hypersensibilité allergiques (mécanisme immuno)
- Hypersensibilité non allergiques (mécanisme immunologique exclu)
Hypersensibilité faisant intervenir mécanisme immunologique
Type I | Hypersensibilité immédiate 1.IgE médiée spécifique d’un ou plusieurs allergènes 2.Fixation surface mastocytes/basophiles 3.Activation des cellules suite à la reconnaissance › Rhinite, Asthme |
Type II | Réaction de cytotoxicité 1.IgG/IgM 2.Reconnaissent allergène, puis fixation sur cellule cible 3.Activation complément, phagocytose = destruction cellule cible › Réactions médicamenteuses |
Type III | Réaction à complexes immuns 1.Ag/Ac solubles circulants 2.Dépôts dans tissus = lésions due à inflammation et activation complément › Pneumopathie d’hypersensibilité |
Type IV | HyperS retardée 1.LT reconnaissent allergène 2.Réaction cytotoxique au bout de 48/72h 3.Donne granulome épithélioïde et gigantocellulaire › Eczéma de contact,, allergies médicamenteuses, pneumopathies d’hypersensibilité |
Physiopathologie asthme : cf asthme
Physiopathologie hypersensibilité immédiate médiée par IgE
IgE
Processus de synthèse
- Par les LB (comme les autres Ig, par des mécanismes de réarrangement génique et de commutation isotypique, sous l’influence IL-4 et IL-13 (=spécifiques commutation vers IgE)
- L’IgE se lie aux mastocytes et aux PNB via les FcεRI par son fragment Fc
- L’IgE peut alors reconnaître un allergène spécifique via son fragment Fab
- La multivalence de l’allergène va rapprocher plusieurs molécules d’IgE
› Signalisation et activation cellulaire
› « Sujet atopique » car : synthèse anormalement plus élevée d’IgE à cause des Th2 qui produisent ++IL-4/IL-13
- Sérum normal : IgE (100ng/ml) 1000x + faible qu’IgG (0,03mg/ml)
Impliqué dans : réactions allergiques et dans la défense antiparasitaire
- Mastocytes ubiquitaires et abondant ++ dans peau, muqueuses, VA, TD : les manifestations allergiques sont + fréquentes sur ces sites
Omalizumab (Ac monoclonal) › complexe IgE circulantes et empêche la fixation cellulaire
Physiopathologie de la réaction à IgE
Réaction anaphylactique en 2 phases :
Phase de sensibilisation
- Cellule capte l’allergène, le prépare, le présente aux LT
- Peptide Ag + CMHII sont présentés aux récepteurs T
- LT auxiliaires Th2* produisent IL-4/IL-5/IL-13
- IgE se fixent à la surface (=détectables par tests cutanés ou dosables dans sang)
› Synthèse IgE spécifiques d’un allergène
Phase silencieuse
* Préférentiellement Th2 car favorise synthèse IgE & inflammation allergique (mastocytes, éosinophiles)
≠ Th1 : favorise IL-2 et IFNγ
Phase effectrice
- Allergène reconnu par IgE fixés à la surface des cellules inflammatoires (mastocytes, basophiles)
- Déclenchement activation cellulaire
- Les médiateurs = réactions délétères sur les organes et tissus : œdème, vasodilatation, extravasation, bronchoconstriction
- Libération de médiateurs stockés (histamine, protéases)
- Synthèse autres médiateurs inflammatoires (prostaglandines, leucotriènes)
- Production chimiokines (attirent autres cellules) et cytokines (entretiennent RI)
Mise en jeu de la cascade = réaction continue même si contact a cessé
› Activation des cellules par un nouveau contact avec l’allergène
Expression symptomatique de l’atopie
Epidémiologie
Prévalence
Problème de santé publique
A doublé depuis ces 20 dernières années = composante environnementale++
Atopie | |
Rhinite | |
Asthme | |
HyperS médocs | |
Allergie alimentaire |
Facteurs de risque
Composante génétique | « Enfants à risque » : 2 parents allergiques++ Composante polymorphe |
Composante environnement | / chez les enfants ayant été en crèche / conçus, nés et élevés en milieu rural et dans les milieux riches en endotoxines bactériennes. |
Morbi-mortalité
Forte morbidité
Rhinite | Asthme |
Coût important | 1,5 milliard € (65% coûts directs, 35% indirects) Mortalité encore trop importante : B2-mimétiques n’entrainent pas une surmortalité (reflètent mauvaise gestion crise ou sévérité maladie) |
Retentissement qualité de vie++ |
Diagnostic
Le diagnostic d’allergie repose sur la mise en évidence d’une association forte entre l’exposition à un allergène et la survenue des symptômes (évaluée par les unités de lieu, de temps et d’action)
ET l’objectivation d’une sensibilisation (présence d’IgE spécifiques) vis-à-vis de l’allergène.
ATOPIE
- Tests cutanés + ?
- Symptômes ?
- Oui
- SENSIBILISATION
- Oui
- ALLERGIE
Signes cliniques
Asthme, Rhinite
Conjonctivite (parfois rhinoconjonctivite) : larmoiement, rougeur, démangeaisons
Signes biologiques
Diagnostic de sensibilisation
Tests cutanés = méthode de référence
Principe
But : détecter & quantifier réaction liée aux IgE spé fixés sur les cellules vis à vis allergènes
- Si sujet sensibilisé : activation des mastocytes
- Réaction d’inflammation locale alors quantifiée
Technique
Prick test (≠ IDR non utilisée dans allergies respi)
- Zone de peau saine avec une microlance
- Introduction épidermique faible quantité d’allergène purifié et standardisé
- Lecture à 15min : mesure diamètre papule, au centre et de l’érythème autour
- Comparaison aux témoins négatifs (solvant) et positif (histamine ou codéine)
Résultats
Test + : diamètre papule >3mm (par rapport au témoin négatif)
Allergènes testés
- Adulte et enfant >3ans, on test SYSTEMATIQUEMENT :
- Moisissures (Alternaria)
- Enfant <3ans on AJOUTE trophallergènes : arachide, blanc d’œuf, lait de vache, poisson
- + Test des allergènes probables si besoin interrogatoire, site géographique, profession
- Acariens, pollens de graminées, pollen d’arbre (bouleau, noisetier, olivier, cyprès), phanères animaux domestiques (chat, chien), blatte germanique
Effets 2nd
Rares & souvent bénins
- Réaction locale étendue avec prurit et/ou œdème
- Parfois urticaire généralisé ou réaction syndromique (rhinite, asthme)
Réactions anaphylactiques exceptionnelles
Précautions :
- Acte médical (ou délégué à infirmière sous contrôle du médecin)
- A distance de tout événement aigu
- Trousse d’urgence à proximité (adrénaline, corticoïdes, antihistaminiques, bronchoD)
- Utilisat° allergènes purifiés standardisés (substances natives mieux mais plus risquées)
CI
- Prise d’antihistaminiques (FN) : arrêt 3-7 j avant test
- Prise Bbloquants (CI relative) : peut bloquer effet adrénaline
- Poussée d’eczéma
- Asthme instable ou sévère
- Grossesse
Dosage IgE spécifiques
Principe
But : Mesure concentration en IgE spécifiques libres dans sang circulant
Technique
RAST
- Allergène purifié couplé à un support solide, est incubé avec le sérum du malade
- IgE spécifiques libres se fixent à l’allergène
- Révélation par Ac anti-IgE radio-marqué (svt couplé à un marqueur enzymatique ou fluo)
Résultats
En kU/L (ou UI/L)
Sensibilité inférieure à celle des tests cutanés pour le dépistage d’une sensibilisation
Test multi-allergéniques de dépistage
But : test sanguins permettant le dosage d’IgE spécifiques vis à vis d’un panel d’allergènes le plus souvent rencontrés dans l’allergie immédiate (Phadiatop, Alatop, Allergyscreen)
Résultat
Uniquement qualitatif (positif ou négatif) mais dépiste avec une très bonne sensibilité l’atopie++
Autres
Mise en évidence d’IgE spécifiques d’allergènes non disponibles dans les trousses de dosage commerciales
- Par mesure de l’histamino-libération à partir de basophiles sanguins
- Production de leucotriènes et analyse des basophiles en cytométrie de flux
Peu d’intérêt en allergie respiratoires, surtout pour allergie mdcs++
IDR : allergie aux hyménoptères et aux médicaments
Diagnostic d’allergie
Interrogatoire et témoignage
- Contact avec allergène
- Période de latence (sensibilisation)
- Nouveau contact à l’origine de symptômes immédiats
Parfois il est nécessaire de relever les symptômes et les circonstances de déclenchement systématiquement (cahier d’auto-surveillance, cahier alimentaire, confrontation avec les calendrier polliniques)
Parfois séquence des événements moins typique (symptômes continus, absence de facteur déclenchant, poly sensibilisation, allergène masqué ou difficile à identifier)
Test de provocation = diagnostic de CERTITUDE
Principe
But : Reproduire les symptômes d’allergie
Indications
Potentiellement dangereux : indications précises et spécialisées++
- Que si doute diagnostic persiste après bilan 1ère intention ou si le résultat change thérapeutique
Indications :
- Rarement dans les pathologies respiratoires
- Parfois pour allergies professionnelles, alimentaires ou médicamenteuses
Technique
- En milieu hospitalier spécialisé, sous surveillance étroite (pouls, TA, scope, oxymètre, débit de pointe)
- Administration d’une solution allergénique, contre placebo, en simple/double aveugle, par voir locale/générale (en f° patho)
Résultats
Survenue de symptômes : diagnostic positif
CI
- Prise d’antihistaminiques (FN)
- Prise Bbloquants
- Maladie allergique instable ou sévère
- Grossesse
- Maladie CV non stabilisée
Autres examens
Aucun n’est indiqué pour le diagnostic allergie/hypersensibilité = indications spécifiques+++
Dosage IgE totales
Indications :
- Limitées car peu sensible, peu spécifique (à cause tabagisme actif, infections virales, parasitoses)
- En pratique : JAMAIS INDIQUE (sauf ttt asthme par anti-IgE ou recherche parasitose broncho-pulmonaire allergique)
Dosage éosino sanguins
Ne permet PAS DE PORTER DIAGNOSTIC D’ALLERGIE (peu sensible/spécifique)
↑ en fonction sévérité de l’asthme
Dosage tryptase sérique
Cf Œdème de Quincke
- Confirme nature ANAPHYLACTIQUE
- PAS D’INDICATION chez le rhinitique ou l’asthmatique
Diagnostics différentiels
De rhinite
Ca peut être
- Rhinite non allergique
- Sinusite chronique
- Polypose naso-sinusienne (parfois associée à asthme + intolérance aspirine)
- Rhinite à éosinophile ou NARES
De conjonctivite
Si pas accompagnée de rhinite : souvent non allergique
D’asthme
Rôle allergique non systématique
- Asthme atopique : enfants, sujet jeunes
- Asthme non atopique : + tard, évolution + sévère
Diagnostic étiologique
Allergènes aéroportés++
Pneumallergènes d’intérieur (per annuel)
- Acariens
- Blattes
- Animaux domestiques : chien, chat, rongeurs
- Végétaux d’intérieur : ficus
- Moissisures : Aspergillus, Cladosporium, Pénicillium, Alternaria
- Autres : latex, produits chimiques
Pneum-allergène d’extérieur (saisonniers)
Pollens++
- D’arbres (janvier-avril) : bouleau, cyprès, frêne
- De graminées (mai-juillet) : dactyle, phléole
- Autres herbacées (avril-septembre) : urticacées et composées
Moisissures d’extérieur : Alternaria
Allergie professionnelle
- Boulanger, pâtissier (allergène = blé, acarien de farine)
- Professionnels de santé (allergène = latex, aldéhydes, ammoniums)
- Coiffeurs (allergène = persulfates)
- Peintres (allergène = isocyanates)
- Agents d’entretien (allergène = ammoniums...)
- Travailleurs du bois
Traitement
Objectifs
- Prévention
- Eviction allergène en cause
- Faire disparaître les symptômes : en cas d’urgence = traitement symptomatique prioritaire++
- Eviter les récidives
- Primaire : limiter l’apparition d’une sensibilisation aux allergènes
- Secondaire : limiter l’apparition des symptômes de maladie allergique
Moyens thérapeutiques
Eviction allergénique
Implique de connaître allergène en cause, pas toujours « éliminable » totalement
Acariens
Mesures d’autant + efficaces que combinées
- Réduction humidité intérieure
- Aspiration (avec si possible filtre HEPA)
- Changement literie (si infestation importante)
- Retrait des « ramasse-poussière »
- Lavage régulier des draps (à 60°)
- Housses anti-acariens pour le matelas+++, couette & oreillers
- Sommiers à lattes++
- Température ambiante <20°, aérer largement les chambres
Blattes
Insecticides, interventions spécialisées
Animaux domestiques
- Ne pas en avoir (idéal)
- Ils doivent rester à l’extérieur et pas dans la chambre
Allergènes de chat peuvent persister plusieurs mois
Autres
- Moisissures
- Pollens
- Lavage de l’intérieur à l’eau de Javel, ventilation habitat++
- Difficilement évitables (atmosphère intérieure moins à risque)
Traitement symptomatique
- Antihistaminiques
- Bloqueurs du récepteur H1 à l’histamine
- Voie générale+++ (certaines molécules sont disponibles par voie locale, en soluté nasal et/ou collyre avec une efficacité comparable au produit per os)
- Actifs sur : rhinite, conjonctivite, prurit
- Pas d’effets sur asthme
1ère générat°
Hydroxyzine, Prométhazine, Dexchlorphéniramine
- Voie orale (sauf D. aussi voie IM)
- Effets 2nd (notables) : somnolence+++, effet anticholinergiques (sécheresse des muqueuses), prise de poids (stimule appétit)
- CI : glaucome, adénome prostate, association sédative, pas dans la rhinite
2ème générat°
Cétirizine, Lévocétirizine, Fexofénadine, Loratadine, Desloratadine, Mizolastine, Ebastine
- Mieux : meilleure tolérance pour même efficacité
- Effets 2nd (discrets) : somnolence, stimulation appétit
- Corticoïdes
- Action puissante (dépend de la voie d’administration)
Voie systémique
Prednisone, Prednisolone, Méthyl-prednisolone, Dexaméthasone
- Efficacité incontestable : médicaments de l’URGENCE
- Pas d’utilisation au long cours (effets 2nd ++)
- Effets 2nd : rétention hydro-sodée, ostéoporose, insuffisance surrénalienne, cataracte, immunosuppresseurs
Voie locale
Nasale ou inhalée
- Pas en urgence
- Contrôle des allergies respiratoires au long cours = TTT de fond de choix dans l’asthme
- Adrénaline
- Traitement du choc anaphylactique
Immunothérapie spécifique (ITS)
Principe
But : Induction d’une tolérance immunitaire en administrant de faibles doses croissantes d’Ag
Indication : rhinite persistante sévère et/ou asthme persistant avec mono allergie
Mécanismes pas tout à fait connus (réorientation vers Th1, diminution IgE, augmentation IgG4)
Modalités pratiques
Voie injectable
- Voie de référence
- Doses standardisées, purifiées par voie cutanée stricte
Précautions+++
- Abstention de toute injection chez asthmatique ayant DEP <70%
- Absence de prise Bbloquants
- Possibilité de traiter choc anaphylactique
- Surveillance 20-30min
Protocole consigné sur un carnet
- Induction : ascension progressive des doses (espacement jusqu’à 4 semaines)
- Entretien : mensuelle 3-5 ans
Allergènes « efficaces » : acariens, pollens de graminées, bouleau, ambroisie, cyprès et hyménoptères
Voie sublinguale
- Auto-administration d’une solution allergénique sous la langue
- Pas d’effets 2nd graves
- Efficacité comparable à la voie sous cutanée
Voie orale
- Moins de contrainte de conservation
- Induction courte, entretien saisonnier ou tout l’année
- Peu d’allergènes disponibles (pollens)
CI
- Maladies allergiques non-IgE dépendantes
- Dysimmunités
- Grossesse
- Mastocytoses
- Bbloquants (absolue) et IEC (relative)
Effets 2nd
Moins fréquents pour voie sublinguale et orale
Réaction locale | |
Réaction syndromique | Asthme, rhinite, urticaire |
Réaction générale |
FDR réaction secondaire grave évitables :
- Erreurs de dosage
- Présence de symptômes d’asthme
- Degré élevé d’hyperS
- Emploi de Bbloq
- Passage à un nouveau flacon
- Injections durant les saisons d’exacerbation des symptômes
Efficacité – surveillance
- Preuve efficacité pendant 1ère année (sinon interrompue)
- Observance+++
- Après arrêt : bénéfice +sieurs années
Autres dimensions du ttt
Education thérapeutique
- Indispensable (pour l’éviction et l’utilisation ttt), surtout dans l’asthme++
- Parfois dans structures spécifiques
- Plan d’accueil personnalisé en cas d’allergie alimentaire chez l’enfant
Dimension psychologique
- Chronique++
- Important dans asthme et allergies cutanéo-muqueuses
Choix thérapeutiques
Eviction allergénique toujours indiquée++ + dimension éducative du traitement
Rhinite
Tous les cas : lavage au sérum phy du nez
Intermittente légère
AntiH1+ vasoconstricteurs
Intermittente modérée à sévère
Adjonction corticoïdes inhalés +/- cromones
Persistance légère
ITS
Persistance modérée à sévère
Adjonction corticoïdes systémiques
Asthme
En f° sévérité