- Pneumologie
- UE 7
- Item 202
Important
Hémoptysie
Hémoptysie :
- Symptôme fréquent (mais zones d’ombres persistantes dans la PEC)
- Saignement extériorisé ou non des voies respiratoires sous glottiques (anomalie pouvant siéger à tous les étages de l’appareil respiratoire)
- Du simple crachat strié au sang à l’hémoptysie massive entraînant le décès = mais c’est toujours une URGENCE
- Risque de récidive++ sous forme massive
- Doit conduire dans tous les cas à une recherche étiologique
Hémoptysie menaçante : recherche étiologique + PEC thérapeutique
Questions essentielles
S’agit-il d’une hémoptysie ?
- Sang rouge vif émis par la bouche lors d’un effort de TOUX
- Prodromes : chaleur rétrosternale, angoisse, chatouillement laryngé, gout métallique dans la bouche
- Confirmation diagnostique : effort de TOUX + endoscopie bronchique (origine exacte saignement)
Diagnostic POSITIF est :
- Aisé (si on assiste à l’épisode ou en cas d’hémoptysie massive)
- Difficile parfois, DD :
- Hématémèse (ATCD digestifs, effort de VOMI, débris alimentaires associés)
- Saignement ORL (épistaxis postérieure, saignement pharyngolaryngé)
Parfois le sang retrouvé dans le TD peut être une hémoptysie déglutie
Quelle est la gravité de l’hémoptysie ?
Conditionne le pronostic & les choix thérapeutiques
Liée à
- Abondance du saignement (200ml chez sujet sain) › Recueil dans un récipient permettant de quantifier le saignement
- Terrain sous jacent (saignement modéré = grave chez l’insuffisant respiratoire)
- Persistance (si ne se tarit pas sous traitement vasoC = signe de gravité)
Gravité immédiate :
- Retentissement sur l’hématose++
- Risque d’asphyxie (volume des voies aériennes de conduction = 200ml)
- (Pas le risque de spoilation sanguine)
Toute hémoptysie (même minime) doit être considérée comme une URGENCE : récidives sévères++
Mécanisme : origine du saignement
- Circulation systémique bronchique+++
- Circulation pulmonaire : beaucoup plus rare
- Développement d’une hypervascularisation artérielle systémique (HVS) dans le cadre d’une pathologie respiratoire sous jacente
Étiologies
Très nombreuses++
Les plus importantes* : cancers broncho-pulmonaires, dilatations bronchiques, tuberculose active ou séquellaire, aspergillome
Tumeurs broncho-pulmonaires*
- Cancer bronchique primitif (HVS+++, + rare : érosion branche artérielle pulmonaire)
- Tumeur carcinoïde bronchique
Dilatation des bronches = bronchectasies localisées ou diffuses*
- Toutes causes
- Mucoviscidose*
Tuberculose*
- Séquelles : cicatrices, dilatations des bronches 2nd, aspergillome sur une caverne détergée, broncholithiase
- Evolutive : érosion vasculaire par une caverne (+rare)
Hémoptysie idiopathie (ou cryptogénique)*
Infections pulmonaires
- Infections aspergillaires (aspergillomes*, aspergillose invasive ou semi-invasive)
- Pneumopathies infectieuses nécrosantes aigues ou subaigues (entérobactéries, S aureus, P aeruginosa, Actinomyces, Nocardia)
- Mycobactéries atypiques (active ou séquelles)
Hémorragies alvéolaires
- ICG et retentissement mitral
- Médicaments ou toxiques (pénicillamine, isocyanates, crack, anticoagulants)
- Vascularites (Wegener, polyangéite microscopique)
- Collagénoses (LED)
- Syndrome de Goodpasture
- Autres : thrombopénie de l’ID, hémosidérose idiopathique, causes infectieuses
Anévrismes pulmonaires
Ou faux anévrismes, malformations artérioveineuses (isolées ou dans le cadre Rendu-Osler)
Séquestration pulmonaire
Hémoptysies traumatiques ou iatrogène
Causes CV
- EP
- HTAP primitive, post-EP, sur cardiopathie congénitale ou collagénose, sténose AP (Takayasu, fibrose médiastinale)
- Rupture spontanée anévrisme de l’aorte
Stratégie diagnostique devant une hémoptysie
Objectifs
- Confirmer réalité hémoptysie
- Apprécier gravité
- Aboutir au diagnostic étiologique
- Précise le site et/ou le côté du saignement+++++ (très important, permet dans les formes graves de guider la thérapeutique)
Place de l’interrogatoire et de l’examen clinique
Interrogatoire
- ATCD pulmonaires (bronchectasies, cancer, tuberculose)
- ATCD cardiaques
- Histoire médicale récente : alitement, chirurgie, mdcs, exposition à des agents toxiques (anticoagulants, pénicillamine, crack)
- Aspect du sang (rouge foncé ou vif)
Examen clinique
- Recherche signes de mauvaise tolérance respiratoire (et plus rarement hémodynamique)
- Recherche gêne latéralisée : oriente vers le côté qui saigne
Peut parfois orienter vers cause :
- Signes infectieux, phlébite (EP)
- Hippocratisme digital (dilatation des bronches, cancer, cardiopathie congénitale)
- Signes cliniques associés au cancer
- Pathologie valvulaire cardiaque (RM)
- Signes de vascularite systémique
BPCO pas une cause d’hémoptysie (suppose une pathologie sous-jacente K broncho-pulmonaire++)
Scanner + endoscopie bronchique systématiques
Place des examens diagnostiques
Radio-thoracique
- Recherche signes de localisation
- Recherche de la lésion responsable du saignement : cavité, tumeur
- Directs : verre dépoli ou syndrome alvéolaire
- Indirects : trouble de la ventilation
Imagerie anormale ne permet pas toujours d’affirmer avec certitude qu’elle correspond à l’origine du saignement
TDM thoracique injecté avec temps artériel
EXAMEN CLE++, triple intérêt
- Confirme localisation (/RX)
- Oriente sur la nature de la lésion ( + sensible que RX)
- Cartographie vasculaire précise (grâce aux détecteurs multi barrettes)
- Repère les a. bronchiques (si embolisation envisagée)
- Détecte les anomalies portant sur la circulation pulmonaire (anévrismes, faux anévrismes, malfomation AV, MTEV)
Endoscopie bronchique
Moins d’intérêt à cause du scanner
Peut :
- Confirme le diagnostic
- Localise la topographie du saignement (quand scanner trouve des lésions multiples)
- Identifie la cause du saignement (si c’est une tumeur bronchique proximale)
Artériographie bronchique
- Que si EMBOLISATION
Pas sa place dans la démarche diagnostique
Autres
Evaluation gravité + guide la PEC
- Dosage hémoglobine
- Bilan de la coagulation (mais ne peut pas être l’unique cause de l’hémoptysie)
- Groupe sanguin (mais transfusion exceptionnelle)
- Gaz du sang :
- Elément de sévérité (hypoxémie, hypercapnie) en cas d’hémoptysie grave
- Elément diagnostic en cas d’EP
Diagnostic étiologique de l’hémoptysie
- Recherche BK dans l’expectoration si diagnostic évoqué (ATCD, RX)
- Dosage des D-Dimères
- ECG (si suspicion EP, OAP à forme hémorragique = nécrose & TR)
Principes thérapeutiques
Embolisation artérielle bronchique (EAB)
- Révolutionne PEC des hémoptysies menaçantes++
- Méthode de choix au vu de son efficacité
- Requiert une expertise en radiologie vasculaire non disponible partout
Consiste à
- Repérer la ou les a. bronchiques en cause dans le saignement
- Identifier le caractère anormal éventuel (élargissement, hypervascularisation, shunt)
- Injecter particules ou des spirales pour obstruer le vx
- Flaque de PdC = saignement actif
Traitement médical
Hospitalisation en milieu spécialisé
O2
- Retentissement fréquent sur l’hématose ++ en cas de pathologie pulmonaire sous-jacente ou volume de l’hémoptysie important
- Guidée par l’oxymétrie transcutanée : SPO2 >90%
Agent vasoC IV
Terlipressine : utilisé+++ (respect des CI : risque AVC ou IDM, attention à l’athérome)
Protection des VA
Que si hémoptysie massive++
- Décubitus latéral du côté du saignement (si connu)
- Intubation avec ventilation mécanique (dans les formes les + sévères)
- Idéal : sonde double lumière (protection du poumon qui ne saigne pas)
- Sinon : intubation sélective du côté qui ne saigne pas
Ou sonde à ballonnet dans la BS du poumon qui saigne
Traitement endobronchique
- Injection par le canal opérateur du fibroscope : adrénaline, terlipressine ou de sérum glacé (dans les bronches)
- Efficacité très limitée
Traitement chirurgical
- Arrête le saignement et prévient la récidive
- Mortalité importante si réalisée à « chaud »++
Envisagée que si :
- Zone limitée et unilatérale+++ (autorise lobectomie et plus rarement pneumectomie)
- La fonction respiratoire le permet
- A froid, à distance de l’hémoptysie
- A chaud si échec EAB
PEC : Centres capables dans l’urgence de mettre en place sur un même lieu : investigations diagnostiques (angioscanner +/- endoscopie bronchique) + PEC thérapeutique (EAB et chirurgie si échec)
Hémoptysie grave
Hospitalisation USI ou réa++
Traitement médical = 1ère INTENTION (pendant la durée des investigations diagnostiques)
VasoC
- Non efficace
- Efficace
- EAB
- Efficace
- Non efficace › Chirurgie (= en aigu. Possible aussi à distance de l’épisode)
Hémoptysie :
- Symptôme fréquent (mais zones d’ombres persistantes dans la PEC)
- Saignement extériorisé ou non des voies respiratoires sous glottiques (anomalie pouvant siéger à tous les étages de l’appareil respiratoire)
- Du simple crachat strié au sang à l’hémoptysie massive entraînant le décès = mais c’est toujours une URGENCE
- Risque de récidive++ sous forme massive
- Doit conduire dans tous les cas à une recherche étiologique
Hémoptysie menaçante : recherche étiologique + PEC thérapeutique
Questions essentielles
S’agit-il d’une hémoptysie ?
- Sang rouge vif émis par la bouche lors d’un effort de TOUX
- Prodromes : chaleur rétrosternale, angoisse, chatouillement laryngé, gout métallique dans la bouche
- Confirmation diagnostique : effort de TOUX + endoscopie bronchique (origine exacte saignement)
Diagnostic POSITIF est :
- Aisé (si on assiste à l’épisode ou en cas d’hémoptysie massive)
- Difficile parfois, DD :
- Hématémèse (ATCD digestifs, effort de VOMI, débris alimentaires associés)
- Saignement ORL (épistaxis postérieure, saignement pharyngolaryngé)
Parfois le sang retrouvé dans le TD peut être une hémoptysie déglutie
Quelle est la gravité de l’hémoptysie ?
Conditionne le pronostic & les choix thérapeutiques
Liée à
- Abondance du saignement (200ml chez sujet sain) › Recueil dans un récipient permettant de quantifier le saignement
- Terrain sous jacent (saignement modéré = grave chez l’insuffisant respiratoire)
- Persistance (si ne se tarit pas sous traitement vasoC = signe de gravité)
Gravité immédiate :
- Retentissement sur l’hématose++
- Risque d’asphyxie (volume des voies aériennes de conduction = 200ml)
- (Pas le risque de spoilation sanguine)
Toute hémoptysie (même minime) doit être considérée comme une URGENCE : récidives sévères++
Mécanisme : origine du saignement
- Circulation systémique bronchique+++
- Circulation pulmonaire : beaucoup plus rare
- Développement d’une hypervascularisation artérielle systémique (HVS) dans le cadre d’une pathologie respiratoire sous jacente
Étiologies
Très nombreuses++
Les plus importantes* : cancers broncho-pulmonaires, dilatations bronchiques, tuberculose active ou séquellaire, aspergillome
Tumeurs broncho-pulmonaires*
- Cancer bronchique primitif (HVS+++, + rare : érosion branche artérielle pulmonaire)
- Tumeur carcinoïde bronchique
Dilatation des bronches = bronchectasies localisées ou diffuses*
- Toutes causes
- Mucoviscidose*
Tuberculose*
- Séquelles : cicatrices, dilatations des bronches 2nd, aspergillome sur une caverne détergée, broncholithiase
- Evolutive : érosion vasculaire par une caverne (+rare)
Hémoptysie idiopathie (ou cryptogénique)*
Infections pulmonaires
- Infections aspergillaires (aspergillomes*, aspergillose invasive ou semi-invasive)
- Pneumopathies infectieuses nécrosantes aigues ou subaigues (entérobactéries, S aureus, P aeruginosa, Actinomyces, Nocardia)
- Mycobactéries atypiques (active ou séquelles)
Hémorragies alvéolaires
- ICG et retentissement mitral
- Médicaments ou toxiques (pénicillamine, isocyanates, crack, anticoagulants)
- Vascularites (Wegener, polyangéite microscopique)
- Collagénoses (LED)
- Syndrome de Goodpasture
- Autres : thrombopénie de l’ID, hémosidérose idiopathique, causes infectieuses
Anévrismes pulmonaires
Ou faux anévrismes, malformations artérioveineuses (isolées ou dans le cadre Rendu-Osler)
Séquestration pulmonaire
Hémoptysies traumatiques ou iatrogène
Causes CV
- EP
- HTAP primitive, post-EP, sur cardiopathie congénitale ou collagénose, sténose AP (Takayasu, fibrose médiastinale)
- Rupture spontanée anévrisme de l’aorte
Stratégie diagnostique devant une hémoptysie
Objectifs
- Confirmer réalité hémoptysie
- Apprécier gravité
- Aboutir au diagnostic étiologique
- Précise le site et/ou le côté du saignement+++++ (très important, permet dans les formes graves de guider la thérapeutique)
Place de l’interrogatoire et de l’examen clinique
Interrogatoire
- ATCD pulmonaires (bronchectasies, cancer, tuberculose)
- ATCD cardiaques
- Histoire médicale récente : alitement, chirurgie, mdcs, exposition à des agents toxiques (anticoagulants, pénicillamine, crack)
- Aspect du sang (rouge foncé ou vif)
Examen clinique
- Recherche signes de mauvaise tolérance respiratoire (et plus rarement hémodynamique)
- Recherche gêne latéralisée : oriente vers le côté qui saigne
Peut parfois orienter vers cause :
- Signes infectieux, phlébite (EP)
- Hippocratisme digital (dilatation des bronches, cancer, cardiopathie congénitale)
- Signes cliniques associés au cancer
- Pathologie valvulaire cardiaque (RM)
- Signes de vascularite systémique
BPCO pas une cause d’hémoptysie (suppose une pathologie sous-jacente K broncho-pulmonaire++)
Scanner + endoscopie bronchique systématiques
Place des examens diagnostiques
Radio-thoracique
- Recherche signes de localisation
- Recherche de la lésion responsable du saignement : cavité, tumeur
- Directs : verre dépoli ou syndrome alvéolaire
- Indirects : trouble de la ventilation
Imagerie anormale ne permet pas toujours d’affirmer avec certitude qu’elle correspond à l’origine du saignement
TDM thoracique injecté avec temps artériel
EXAMEN CLE++, triple intérêt
- Confirme localisation (/RX)
- Oriente sur la nature de la lésion ( + sensible que RX)
- Cartographie vasculaire précise (grâce aux détecteurs multi barrettes)
- Repère les a. bronchiques (si embolisation envisagée)
- Détecte les anomalies portant sur la circulation pulmonaire (anévrismes, faux anévrismes, malfomation AV, MTEV)
Endoscopie bronchique
Moins d’intérêt à cause du scanner
Peut :
- Confirme le diagnostic
- Localise la topographie du saignement (quand scanner trouve des lésions multiples)
- Identifie la cause du saignement (si c’est une tumeur bronchique proximale)
Artériographie bronchique
- Que si EMBOLISATION
Pas sa place dans la démarche diagnostique
Autres
Evaluation gravité + guide la PEC
- Dosage hémoglobine
- Bilan de la coagulation (mais ne peut pas être l’unique cause de l’hémoptysie)
- Groupe sanguin (mais transfusion exceptionnelle)
- Gaz du sang :
- Elément de sévérité (hypoxémie, hypercapnie) en cas d’hémoptysie grave
- Elément diagnostic en cas d’EP
Diagnostic étiologique de l’hémoptysie
- Recherche BK dans l’expectoration si diagnostic évoqué (ATCD, RX)
- Dosage des D-Dimères
- ECG (si suspicion EP, OAP à forme hémorragique = nécrose & TR)
Principes thérapeutiques
Embolisation artérielle bronchique (EAB)
- Révolutionne PEC des hémoptysies menaçantes++
- Méthode de choix au vu de son efficacité
- Requiert une expertise en radiologie vasculaire non disponible partout
Consiste à
- Repérer la ou les a. bronchiques en cause dans le saignement
- Identifier le caractère anormal éventuel (élargissement, hypervascularisation, shunt)
- Injecter particules ou des spirales pour obstruer le vx
- Flaque de PdC = saignement actif
Traitement médical
Hospitalisation en milieu spécialisé
O2
- Retentissement fréquent sur l’hématose ++ en cas de pathologie pulmonaire sous-jacente ou volume de l’hémoptysie important
- Guidée par l’oxymétrie transcutanée : SPO2 >90%
Agent vasoC IV
Terlipressine : utilisé+++ (respect des CI : risque AVC ou IDM, attention à l’athérome)
Protection des VA
Que si hémoptysie massive++
- Décubitus latéral du côté du saignement (si connu)
- Intubation avec ventilation mécanique (dans les formes les + sévères)
- Idéal : sonde double lumière (protection du poumon qui ne saigne pas)
- Sinon : intubation sélective du côté qui ne saigne pas
Ou sonde à ballonnet dans la BS du poumon qui saigne
Traitement endobronchique
- Injection par le canal opérateur du fibroscope : adrénaline, terlipressine ou de sérum glacé (dans les bronches)
- Efficacité très limitée
Traitement chirurgical
- Arrête le saignement et prévient la récidive
- Mortalité importante si réalisée à « chaud »++
Envisagée que si :
- Zone limitée et unilatérale+++ (autorise lobectomie et plus rarement pneumectomie)
- La fonction respiratoire le permet
- A froid, à distance de l’hémoptysie
- A chaud si échec EAB
PEC : Centres capables dans l’urgence de mettre en place sur un même lieu : investigations diagnostiques (angioscanner +/- endoscopie bronchique) + PEC thérapeutique (EAB et chirurgie si échec)
Hémoptysie grave
Hospitalisation USI ou réa++
Traitement médical = 1ère INTENTION (pendant la durée des investigations diagnostiques)
VasoC
- Non efficace
- Efficace
- EAB
- Efficace
- Non efficace › Chirurgie (= en aigu. Possible aussi à distance de l’épisode)