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Connaître les aspects spécifiques des soins palliatifs en réanimation

L’objectif est ici de décrire la procédure collégiale et la décision médicale relative à l’introduction, la limitation et l’arrêt des thérapeutiques actives.

On différencie d’une part les soins de base, qui sont les soins de confort, d’hygiène et de prise en charge de la douleur, et d’autre part les traitements à proprement parler, qui désignent les thérapeutiques à visée curative et les techniques de suppléance d’organe.

On parle de limitation des traitements dans le cas de la non optimisation d’un traitement dont le but est de maintenir artificiellement la vie.

La non-optimisation, voire la non-instauration d’un traitement peut être prévue à l’avance dans le cas où une aggravation de l’état du patient est envisagée, sachant que l’aggravation attendue peut ne jamais survenir.

On parle d’arrêt des traitements dans le cas de l’interruption d’un ou plusieurs traitements.

L’intention d’arrêter les traitements doit être exprimée dans le dossier.

Attention, la limitation et l’arrêt des traitements n’est pas synonyme d’arrêt des soins.

La limitation et l’arrêt est envisagé quand la qualité de vie après la réanimation est non acceptable, en cas d’état végétatif par exemple, ou en cas de pronostic désespéré impliquant un maintien artificiel de la vie.

La décision fait l’objet d’une procédure collégiale.

Elle est engagée par le médecin senior en charge du patient.

La décision prend en compte les éléments anamnestiques, cliniques, paracliniques et pronostiques de la situation.

Le médecin en charge se doit de consulter l’équipe soignante, un consultant extérieur lui-même médecin, et le patient lui-même.

Si le patient n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté, le médecin s’appuie sur les directives anticipées que le patient aurait pu rédiger, et prend l’avis de la personne de confiance.

Toute décision de limitation ou d’arrêt doit être notifiée dans le dossier.

La notification comporte les éléments suivants : nom et fonction des personnes participant à la réflexion, étapes et motivations de la décision, avis du patient ou de la personne de confiance, avis de la famille et des proches, avis du consultant extérieur.

Sont aussi notés le processus d’information et les modalités d’application de la décision.

la sédation

En dehors des situations d’urgence, on a recours aux benzodiazépines, comme la midazolam ou à d’autres molécules, comme le propofol ou les opioïdes notamment.

En situation d’urgence, en cas d’asphyxie ou d’hémorragie massive par exemple, on a recours au midazolam et aux morphiniques par voie intraveineuse à la seringue électrique.

Attention, les injections de curare, de potassium ou de sédatifs à haute dose chez un patient non ventilé relèvent de l’euthanasie.

Juridiquement, de tels actes sont qualifiables d’homicide volontaire.

Au niveau du support ventilatoire, les choix techniques sont faits en fonction du patient, de ses proches et du ressenti des soignants.

On peut opter pour une extubation terminale, ou pour un arrêt de la ventilation mécanique progressif, avec hypoventilation progressive, diminution de la fraction inspirée en oxygène, (ou FiO2) et diminution de la pression expiratoire positive (ou PEP).

Au niveau de l’hydratation, le choix de la maintenir ou de l’arrêter revient au médecin.

On peut décider de la réduire ou de l’arrêter pour limiter les sécrétions du patient.

L’alimentation doit être évaluée en fonction de l’intérêt du patient.

Les proches du patient en réanimation doivent aussi être informés et pris en charge.

Le service leur est ouvert 24 heures sur 24.

On respectera leur intimité et on prendra en compte leur souffrance morale.

L’objectif est ici de décrire la procédure collégiale et la décision médicale relative à l’introduction, la limitation et l’arrêt des thérapeutiques actives.

On différencie d’une part les soins de base, qui sont les soins de confort, d’hygiène et de prise en charge de la douleur, et d’autre part les traitements à proprement parler, qui désignent les thérapeutiques à visée curative et les techniques de suppléance d’organe.

On parle de limitation des traitements dans le cas de la non optimisation d’un traitement dont le but est de maintenir artificiellement la vie.

La non-optimisation, voire la non-instauration d’un traitement peut être prévue à l’avance dans le cas où une aggravation de l’état du patient est envisagée, sachant que l’aggravation attendue peut ne jamais survenir.

On parle d’arrêt des traitements dans le cas de l’interruption d’un ou plusieurs traitements.

L’intention d’arrêter les traitements doit être exprimée dans le dossier.

Attention, la limitation et l’arrêt des traitements n’est pas synonyme d’arrêt des soins.

La limitation et l’arrêt est envisagé quand la qualité de vie après la réanimation est non acceptable, en cas d’état végétatif par exemple, ou en cas de pronostic désespéré impliquant un maintien artificiel de la vie.

La décision fait l’objet d’une procédure collégiale.

Elle est engagée par le médecin senior en charge du patient.

La décision prend en compte les éléments anamnestiques, cliniques, paracliniques et pronostiques de la situation.

Le médecin en charge se doit de consulter l’équipe soignante, un consultant extérieur lui-même médecin, et le patient lui-même.

Si le patient n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté, le médecin s’appuie sur les directives anticipées que le patient aurait pu rédiger, et prend l’avis de la personne de confiance.

Toute décision de limitation ou d’arrêt doit être notifiée dans le dossier.

La notification comporte les éléments suivants : nom et fonction des personnes participant à la réflexion, étapes et motivations de la décision, avis du patient ou de la personne de confiance, avis de la famille et des proches, avis du consultant extérieur.

Sont aussi notés le processus d’information et les modalités d’application de la décision.

la sédation

En dehors des situations d’urgence, on a recours aux benzodiazépines, comme la midazolam ou à d’autres molécules, comme le propofol ou les opioïdes notamment.

En situation d’urgence, en cas d’asphyxie ou d’hémorragie massive par exemple, on a recours au midazolam et aux morphiniques par voie intraveineuse à la seringue électrique.

Attention, les injections de curare, de potassium ou de sédatifs à haute dose chez un patient non ventilé relèvent de l’euthanasie.

Juridiquement, de tels actes sont qualifiables d’homicide volontaire.

Au niveau du support ventilatoire, les choix techniques sont faits en fonction du patient, de ses proches et du ressenti des soignants.

On peut opter pour une extubation terminale, ou pour un arrêt de la ventilation mécanique progressif, avec hypoventilation progressive, diminution de la fraction inspirée en oxygène, (ou FiO2) et diminution de la pression expiratoire positive (ou PEP).

Au niveau de l’hydratation, le choix de la maintenir ou de l’arrêter revient au médecin.

On peut décider de la réduire ou de l’arrêter pour limiter les sécrétions du patient.

L’alimentation doit être évaluée en fonction de l’intérêt du patient.

Les proches du patient en réanimation doivent aussi être informés et pris en charge.

Le service leur est ouvert 24 heures sur 24.

On respectera leur intimité et on prendra en compte leur souffrance morale.