- Endoc-nutrition
- UE 8
- Item 253
Important
Aptitude au sport chez l'adulte et l'enfant ; besoins nutritionnels chez le sportif
L’activité physique est définie par tout mouvement produit par les muscles squelettiques et augmentant la dépense énergétique.
L’inactivité correspond à l’absence d’activité physique
Le comportement sédentaire correspond à des occupations avec une dépense énergétique proche du repos
Le sport est un ensemble d’exercices physiques donnant lieu à des compétitions. Il se décompose en 3 types d’activité : l’entrainement, la compétition et la récupération.
Examen médical d’aptitude au sport
Objectif : dépister les pathologies à risque (cardiovasculaires +++)
Intérêt de santé publique
Cadre légal
Obligation légale pour toute personne pratiquant une activité sportive en compétition
Pour certaines disciplines un examen plus approfondi est nécessaire :
- Alpinisme de pointe
- Sport utilisant des armes à feu
- Sports mécaniques
- Sports aériens à l’exception de l’aéromodélisme
- Sport sous-marins
- Sport de combat pour lesquels la mise hors de combat est autorisée
Examen médical
Interrogatoire
Doit être complet :
- Antécédents sportifs
- Antécédents médicaux familiaux
- Antécédents personnels et mode de vie
Examen clinique
Doit être complet et orienté
- Anthropométrie
- Maturation pubertaire
- Examen ostéo-articulaire
- Examen cardiorespiratoire
- Test dynamique sous-maximal : test de Ruffier-Dickson
Examens complémentaires
ECG 12 dérivations
Recommandé à partir de 12 ans à partir du premier certificat de non contre-indication, à renouveler tous les 3 ans puis tous les 5 ans à partir de 20 ans jusqu’à 35 ans.
Explorations cardiovasculaires
La consultation conduit à l’établissement d’un certificat de non contre-indication apparente à la pratique sportive, la responsabilité du médecin est engagée.
Bénéfices et inconvénients de la pratique sportive chez l’adulte
Bénéfices
- Maintien de l’état de santé
- Prévention des pathologies chroniques
- Amélioration et traitement des pathologies chroniques
Inconvénients
Si activité trop intensive, il faut s’assurer de l’absence de pathologies cardiovasculaires. De plus, un équilibre nutritionnel optimal du sportif est nécessaire.
Recommandations pour la population générale adulte
- Au moins 150 minutes par semaine d’activité d’endurance d’intensité modérée
- Au moins 75 minutes d’activité en endurance d’activité soutenue
- Ou une combinaison équivalente
Pour des bénéfices supplémentaires
- 300 minutes d’intensité modérée ou 150 minutes d’intensité plus élevée
- Exercices de résistance au moins 2 fois / semaine
Il faut limiter le temps passé assis dans la vie quotidienne.
Bénéfices et inconvénients chez l’enfant
Bénéfices
Favorise le développement psychomoteur et l’état de santé.
Bénéfice sur la densité osseuse
La notion de plaisir favorise la pratique d’une AP à l’âge adulte.Inconvénients
Si trop grosse intensité, risque de carences et de retards de croissance staturo-pondérale et de retard pubertaire : équilibre nutritionnel optimal indispensable.
Recommandations pour la pratique d’activité physique chez l’enfant (OMS 2010 : tombable)
Au moins 60 min/jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue, si plus de 60min/j, bénéfice supplémentaire
Au moins 3 fois / semaine ces activités doivent être d’intensité soutenue.
Besoins nutritionnels du sportif : enfant et adulte
Physiologie
L’enjeu est d’ajuster les apports aux besoins énergétiques majorés par l’activité physique pratiquée.
Le niveau d’activité physique est la composante la plus variable de la dépense énergétique totale.
Conseils nutritionnels
Macronutriments
- Glucides : principal déterminant de l’épuisement du sportif en endurance. A distance de l’exercice, privilégier IG faible, et IG élevé à proximité de l’exercice.
- Lipides : substrat d’exercices d’intensité modérée et prolongés. Les ANC sont les mêmes que la population générale
- Protéines : peuvent aller jusqu’à 2.5g/kg/j en prise de masse musculaire, sinon 1.2-1.4 g/kg/j pour les sports d’endurance et 1.3 à 1.5 pour le maintien de la masse musculaire.
Eau et électrolytes
Les pertes doivent être compensées par la pesée avant et après l’effort.
Il faut ajouter du NaCl pour toute activité supérieure à 8-10h
Minéraux et vitamines
Les besoins sont normalement couverts par une alimentation normale.
Les situations à risque doivent être dépistées.
Pas de supplémentation systématique.
L’activité physique est définie par tout mouvement produit par les muscles squelettiques et augmentant la dépense énergétique.
L’inactivité correspond à l’absence d’activité physique
Le comportement sédentaire correspond à des occupations avec une dépense énergétique proche du repos
Le sport est un ensemble d’exercices physiques donnant lieu à des compétitions. Il se décompose en 3 types d’activité : l’entrainement, la compétition et la récupération.
Examen médical d’aptitude au sport
Objectif : dépister les pathologies à risque (cardiovasculaires +++)
Intérêt de santé publique
Cadre légal
Obligation légale pour toute personne pratiquant une activité sportive en compétition
Pour certaines disciplines un examen plus approfondi est nécessaire :
- Alpinisme de pointe
- Sport utilisant des armes à feu
- Sports mécaniques
- Sports aériens à l’exception de l’aéromodélisme
- Sport sous-marins
- Sport de combat pour lesquels la mise hors de combat est autorisée
Examen médical
Interrogatoire
Doit être complet :
- Antécédents sportifs
- Antécédents médicaux familiaux
- Antécédents personnels et mode de vie
Examen clinique
Doit être complet et orienté
- Anthropométrie
- Maturation pubertaire
- Examen ostéo-articulaire
- Examen cardiorespiratoire
- Test dynamique sous-maximal : test de Ruffier-Dickson
Examens complémentaires
ECG 12 dérivations
Recommandé à partir de 12 ans à partir du premier certificat de non contre-indication, à renouveler tous les 3 ans puis tous les 5 ans à partir de 20 ans jusqu’à 35 ans.
Explorations cardiovasculaires
La consultation conduit à l’établissement d’un certificat de non contre-indication apparente à la pratique sportive, la responsabilité du médecin est engagée.
Bénéfices et inconvénients de la pratique sportive chez l’adulte
Bénéfices
- Maintien de l’état de santé
- Prévention des pathologies chroniques
- Amélioration et traitement des pathologies chroniques
Inconvénients
Si activité trop intensive, il faut s’assurer de l’absence de pathologies cardiovasculaires. De plus, un équilibre nutritionnel optimal du sportif est nécessaire.
Recommandations pour la population générale adulte
- Au moins 150 minutes par semaine d’activité d’endurance d’intensité modérée
- Au moins 75 minutes d’activité en endurance d’activité soutenue
- Ou une combinaison équivalente
Pour des bénéfices supplémentaires
- 300 minutes d’intensité modérée ou 150 minutes d’intensité plus élevée
- Exercices de résistance au moins 2 fois / semaine
Il faut limiter le temps passé assis dans la vie quotidienne.
Bénéfices et inconvénients chez l’enfant
Bénéfices
Favorise le développement psychomoteur et l’état de santé.
Bénéfice sur la densité osseuse
La notion de plaisir favorise la pratique d’une AP à l’âge adulte.Inconvénients
Si trop grosse intensité, risque de carences et de retards de croissance staturo-pondérale et de retard pubertaire : équilibre nutritionnel optimal indispensable.
Recommandations pour la pratique d’activité physique chez l’enfant (OMS 2010 : tombable)
Au moins 60 min/jour d’activité physique d’intensité modérée à soutenue, si plus de 60min/j, bénéfice supplémentaire
Au moins 3 fois / semaine ces activités doivent être d’intensité soutenue.
Besoins nutritionnels du sportif : enfant et adulte
Physiologie
L’enjeu est d’ajuster les apports aux besoins énergétiques majorés par l’activité physique pratiquée.
Le niveau d’activité physique est la composante la plus variable de la dépense énergétique totale.
Conseils nutritionnels
Macronutriments
- Glucides : principal déterminant de l’épuisement du sportif en endurance. A distance de l’exercice, privilégier IG faible, et IG élevé à proximité de l’exercice.
- Lipides : substrat d’exercices d’intensité modérée et prolongés. Les ANC sont les mêmes que la population générale
- Protéines : peuvent aller jusqu’à 2.5g/kg/j en prise de masse musculaire, sinon 1.2-1.4 g/kg/j pour les sports d’endurance et 1.3 à 1.5 pour le maintien de la masse musculaire.
Eau et électrolytes
Les pertes doivent être compensées par la pesée avant et après l’effort.
Il faut ajouter du NaCl pour toute activité supérieure à 8-10h
Minéraux et vitamines
Les besoins sont normalement couverts par une alimentation normale.
Les situations à risque doivent être dépistées.
Pas de supplémentation systématique.